Confinement et sport : comment rester motivé ?

La situation que nous vivons est exceptionnelle et inédite. De mon côté, être confinée à la maison a eu un réel effet positif sur mes entrainements. J’ai plus de temps et d’énergie pour m’entrainer de nouveau 6 fois par semaine. C’est devenu une vraie routine à la maison. Vous êtes nombreux à avoir perdu toute motivation (même mon les sportifs de mon entourage !), j’espère que je pourrais vous en donner par ici !

Vous pourrez même utiliser ces conseils une fois le confinement terminé 😉

C’est quoi ton objectif ?

Souvent, ça peut être compliqué d’avancer sans objectif en tête. Je me suis rendue compte que dès que j’ai envie d’atteindre quelque chose, ma motivation est démultipliée et je vais vraiment faire en sorte d’y parvenir.

Fixez-vous des objectifs à courts ou longs termes, voir d’ici la fin du confinement.

Avec les copains, on se challenge entre nous.. par exemple réussir le headstand et maintenant le handstand, ou encore augmenter le nombre de répétitions sur un exercice (les pompes pour moi !). Je veux aussi me mettre un peu plus à la danse, j’en ai fait toute petite et j’ai beaucoup perdu depuis le temps…

Vous avez tellement de possibilités, je suis sûre que depuis longtemps vous rêvez de savoir réaliser un exercice, c’est le moment ! C’est peut-être le moment d’essayer de nouvelles choses comme la méditation ou une nouvelle pratique, performer ou simplement se faire plaisir. Bref, vous l’avez compris, il y a tellement d’idées.. trouvez la votre et surtout notez là quelque part !

De mon côté, mes objectifs sont surtout de me challenger sur des exercices qui m’ont toujours semblé difficile. Je veux aussi reprendre la masse musculaire que j’ai perdu suite à mon hospitalisation, et muscler ce haut du corps (gros point faible) ! Et surtout, aller de mieux en mieux niveau santé car pour être transparente avec vous il me reste encore des séquelles aux poumons.

Essaye un nouveau sport !

Les filles, qui n’a jamais rêvé de danser comme Beyonce ? Savoir twerker comme Nicky Minaj ? C’est le moment d’essayer.. surtout si avant vous aviez peur d’aller aux cours, maintenant vous êtes toute seule dans votre salon et personne ne peut vous voir, haha !

Avec tous les cours en ligne sur YouTube mais également les lives qui sont de plus en plus proposés sur Instagram, vous trouverez de quoi découvrir une nouvelle pratique. J’en suis sûre!

Entrainez-vous à plusieurs !

Alors on reste confiné, mais on partage les sessions en live entre copains. On se cale un rendez-vous, on s’appel en vidéo et c’est parti. Même si c’est à travers un écran, on se motive et on transpire à plusieurs. Et même si on est pas motivé, les autres seront toujours là pour nous aider ! S’entrainer ensemble, ça pousse toujours à se donner un peu plus. Pas vrai ?

Changes toi les idées !

Mes entrainements, pendant le confinement, c’est aussi une manière de me changer les idées, de faire une coupure et « prendre l’air ». Je passe la journée en télétravail ou à suivre les cours assise devant un écran. Cette séance de sport ça me permet vraiment de faire une pause et de m’aérer la tête.

Je préfère la faire juste avant le déjeuner, de cette façon ma journée est vraiment coupée en deux.. Mais, entrainez-vous quand vous en avez envie et que ça vous fait du bien.

Ce sentiment après le sport, c’est ça ta motivation !

Des fois, je me mets un coup aux fesses rien que pour ce sentiment de bien-être après le sport.. Pendant que vous bougez, votre corps libère des endorphines, c’est ces hormones qui vous rendent heureux !

Quand je termine ma séance, je suis fière de moi et je me sens tellement bien. C’est un peu un mélange de plein d’ondes positives ! Alors souvent on trouve ça difficile pendant certaines séances, mais on se sent toujours mieux après ! Promis 😉

Et vous, comment vous restez motivés pendant le confinement ?

Et si vous n’avez pas envie de faire du sport pendant le confinement, c’est ok 🖤 Prenez soin de vous !

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#NIKEUTILITY // Go Sport Crew

Le premier week-end de Novembre, j’ai retrouvé le #GoSportCrew à Font-Romeu afin de découvrir la nouvelle collection Nike Utility

Cette gamme colle parfaitement avec mon objectif actuel : retrouver mon niveau et ma routine d’avant blessure. Pour cela, il me faut affronter la période hivernale et on sait que c’est souvent compliqué niveau motivation et équipement.

Test de la collection Nike Utility

Au cours du séjour, nous avons donc pu mettre à l’épreuve la nouvelle collection Nike.

Découverte du CNEA

Samedi matin, nous nous sommes rendu au CNEA, centre d’entraînement en altitude pour les sportifs de haut-niveau. Nous avons commencé par un réveil musculaire suivis de quelques tests : hauteur des sauts et temps de contact au sol. 
Ensuite, nous sommes allées dans une salle hypoxique, c’est l’équivalent d’une altitude de 3000m. Je me suis rendue compte que je ne me « connaissais pas ». J’entends par là ma fréquence cardiaque ou encore ma VO2Max que je peux mesurer grâce à ma montre mais que je ne consulte jamais.

J’ai donc réalisé de nouveaux tests afin de mieux me connaître et adapter mon plan d’entraînement. Nous avons déterminé la fréquence cardiaque et l’allure à laquelle je devrais m’entraîner, proportionnellement aux donnés obtenus à 3000m d’altitude.

Au cours de cette mâtinée, j’ai appris énormément de choses ! Ce qui m’a été le plus pertinent était de savoir qu’on pense toujours à courir vite alors que pour progresser, il faudrait courir beaucoup plus lentement. Les athlètes s’entraînent à 80% dans cette zone-là. Il faudrait donc regarder sa fréquence cardiaque, être capable de discuter pendant son run afin de pouvoir progresser en course à pied. 
Par exemple, si vous voulez perdre du poids, le bon moyen est de courir pendant 45 minutes à cette allure. D’après Nicolas, c’est beaucoup plus efficace !

Running à la montagne

Après une après-midi détente aux thermes, c’était le moment de mettre à l’épreuve la collection Nike Utility
Nous sommes donc parties au coucher du soleil pour une sortie running à la montagne. Les paysages étaient juste magnifiques ! C’était la première fois que je courrais à la montagne et surtout entourée de neige.. 
Pourtant, une fois équipée, je ne me rendais pas du tout compte de la température extérieur. J’y suis allée franchement dans la neige pour tester jusqu’au bout et je suis ressortie les pieds au sec 🙂 Les chaussures sont déperlantes et ne laisse pas passer l’eau, de même pour le coupe-vent et une partie du legging ! 

Découvre la collection NIKE UTILITY

Un grand merci à GO SPORT et NIKE pour ce week-end de folie !

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Périostites tibiales : retour sur ma blessure

Vous êtes nombreux à me poser des questions sur mes périostites tibiales : Qu’est-ce que c’est ? Comment les soigner ? Comment reprendre la course à pied ? Etc.

J’ai donc décidé de vous écrire cet article pour vous expliquer tout mon parcours depuis ma blessure. Il m’a fallu plus de deux mois pour y venir à bout ! Après une blessure, c’est toujours dur de reprendre comme avant car il y a toujours la peur de ressentir à nouveau la douleur. Mais à l’heure où je vous écris, je n’ai toujours pas ressenti ces douleurs. Lors de ma dernière visite chez mon kiné, il m’a confirmé que mes périostites tibiales étaient enfin soignées

(Liste des points clés à la fin de l’article)

En tout cas, un grand merci à vous pour votre soutien tout au long de ma blessure ! 

Qu’est-ce que c’est qu’une périostite ?

La périostite est l’inflammation du « périoste », une membrane fibreuse situé en périphérie de l’os. Cette inflammation est causée principalement par les impacts provoqués lors de la course à pied. Cette douleur survient dans plusieurs cas : une reprise trop poussée en debut de saison ou encore un entrainement trop intensif. 

Comment ça s’est déclenché ?

C’est lors d’une sortie avec un ami, mi-Mai, qu’une grosse douleur m’a figé au niveau du tibia/mollet. J’ai essayé de continuer mais la douleur était de plus en plus forte à chaque impact, on s’est donc arrêtés.

Quelques jours plus tard, j’étais en train de courir à Paris entourée de bloggeuses, puis à Bordeaux avec une copine… la douleur me saisissait à chaque fois après 1km et je ne comprenais pas du tout ce qui m’arrivait. Et ce n’était pas tout, parce que je la sentais encore au repos ou en marchant… la douleur commençait à être insupportable. J’ai donc décidé d’écouter mon corps et de comprendre exactement d’où venait la douleur. Celle-ci était située sur l’avant de mes tibias… j’ai rapidement fait le rapprochement avec les périostites. Evidemment, je ne suis pas un professionnel alors j’ai pris rendez-vous avec le médecin du sport tout en décidant de ne plus courir jusqu’à la consultation.

En sortant du médecin, c’était ça… des périostites tibiales. En réalité, mon monde s’est un peu effondré après cette nouvelle, même si je m’y attendais. Depuis mes débuts en course à pied, j’ai rencontré beaucoup de monde, dont plusieurs personnes qui ont arrêtées la course à pied à cause de cette blessure. Alors pourquoi moi je pourrais continuer à courir ?
Heureusement, comme j’étais venue assez tôt, mon médecin était plutôt optimiste et était prêt à m’entourer des bonnes personnes et à m’accompagner !

Sur la route de la guérison des périostites tibiales

Les ordres du médecin étaient clairs : arrêt de la course à pied pendant 1 mois et reprise progressive par la suite. La périostite tibiale est une inflammation, cela permettrait d’aider à la calmer. A côté, je pouvais toujours faire de la natation, du vélo, du yoga ou encore du crossfit (en adaptant les entrainements).

J’ai dû prendre rendez-vous chez le podologue pour réaliser des semelles, que je devais porter dans un premier temps dans mes chaussures avant de courir à nouveau. Le port des semelles ne permet pas la guérision, mais la prévention de la récidive de la blessure. Mon podologue a aussi vérifié si mes chaussures étaient adéquates pour ma pratique sportive. 

Pendant ce mois, j’étais accompagnée par un kiné, avec deux rendez-vous par semaine. Ce n’est pas nécessaire pour tout le monde, mais mes périostites me faisaient mal même à la marche. Mon kiné effectuait donc un travail de « ponçage », soit à la main, avec des outils ou des ventouses. C’était très douloureux en tout cas, mais cela aide à favoriser la vascularisation et donc à calmer l’inflammation. Puis il me plaçait des électrodes et des bouillotes pendant 15 minutes. Enfin, en fin de séance, il m’appliquait de la lotion cryo. Il me faisait aussi régulièrement des cataplasmes d’argile verte, très bon contre les inflammations. J’en ai donc acheté pour m’en faire à la maison. 

Reprise de la course à pied après des périostites tibiales

Au fur et à mesure, mes douleurs étaient présentes seulement au toucher. Après les manipulations de mon kiné, j’avais des sortes de bleus sur les jambes.

Avant de reprendre la course à pied, j’ai pris rendez-vous chez le médecin du sport pour continuer mon suivi et surtout avoir sa validation quant à ma repriseLa semaine suivante, j’étais en tenue de sport et prête à m’élancer ! Mais beaucoup d’appréhensions me trottaient en tête. Ma première sortie s’est finalement très bien passée. Au début, la douleur était localisée vers le bas de mon tibia mais après cette première sortie, je sentais au toucher que la douleur avait migré en haut de mon tibia.

J’ai respecté le programme du médecin en reprenant progressivement la course à pied :

  • 2 x 15 minutes, 2 x 20 minutes, 2 x 30 minutes,… par semaine, si les douleurs ne réapparaissaient pas. (+ glaçage après course)

J’ai fait mes premières sorties toute seule pour être sûr d’écouter mon corps et d’aller à l’allure dont j’avais besoin. Je vous conseille aussi de privilégier les sols souples, plutôt que de courir sur route. 

Je suis encore suivie par mon kiné que je vois à présent une fois toutes les deux semaines pour garder un suivi. A côté, je fais des étirements au niveau de la zone. Il m’a aussi conseillé de renforcer ma chaine postérieure

Si je peux vous donner quelques conseils…

En course à pied, une blessure est très vite arrivée. Il faut donc écouter son corps, c’est très important. Dès l’apparition d’une douleur, il faut faire une pause. Si elle revient il ne faut pas hésiter à consulter un medecin. 
En effet, dans le cas d’une périostite tibiale, cela peut évoluer en fracture de fatigue ! Alors je sais que c’est compliqué de s’arrêter, mais c’est le mieux pour votre corps.

L’hydratation, boire de l’eau c’est aussi très important ! 

Je pense que ce qui m’a aidé, c’était le fait de pouvoir pratiquer le surf ou encore des séances de vélo indoor (chez Spinbreak à Bordeaux). C’était pour moi le moment où je faisais du sport et que je me vidais la tête, sans penser à mes périostites.
Je vous conseille donc de trouver un sport sans impacts avec lequelle vous pouvez alterner les séances de sport. 

Le but est de calmer l’inflammation, en résumé :

  • Arrêt de la course à pied et sports à impact pendant 1 mois 
  • Kiné 2 fois/semaine 
  • Consulter un podologue 
  • Plus : cataplasmes d’argiles, lotion cryo, glaçage de la zone inflammée 
  • Etirements, Yoga 
  • Hydratation 

J’espère avoir pu répondre à vos interrogations, et avoir pu vous aider si vous aussi vous êtes blessés. Je pense qu’il n’y a pas de solutions miracles, à part de la patience. Je vous conseille d’être bien entouré au niveau de l’équipe soignante et surtout reprendre en douceur ! 

 

Si tu as des questions, ou que tu as un retour d’expérience, n’hésite pas à me laisser un commentaire sous cet article ou m’envoyer un message.

Merci Mathilde Alba pour les photos !
Tenue : Under Armour #willfindaway

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5 précautions à prendre pour courir en sécurité

En ville, il m’est déjà arrivé de me faire siffler, d’avoir un garçon qui court à côté de moi, qui essaient de me draguer ou encore qui me klaxonne ! Tout cela arrive plus souvent quand je cours seule ou avec des copines en ville. Au contraire, dans la forêt à côté de chez moi tout est plus tranquille.. mais je me sens plus vulnérable car l’endroit est peu fréquenté. Disons que l’un comme l’autre a ses avantages et ses inconvéniants. J’ai essayé de réfléchir aux moyens que je pouvais mettre en place pour me protéger et me sentir en sécurité.

Voici mes quelques conseils pour se sentir mieux armée. Je rappelle que courir doit être un plaisir ! Donc je ne psychote pas à chaque fois que je pars courir, je vous donne juste de quoi être prudent. Même si je vous avoue que je dois moi-même m’améliorer sur certains points 🙂

1. Informer ses proches

Avant chaque sortie, je préviens toujours quelqu’un de mon entourage, que ça soit ma famille ou mon copain. Je leur précise aussi régulièrement mon itinéraire quand je sais à l’avance où je vais courir.
Aussi, tout au long de ma course je reste joignable sur mon téléphone. J’utilise un brassard ShapeHeart pour le garder avec moi et qu’il soit accessibe. Même si je suis en silencieux pour être dans ma bulle lorsque je cours, je peux facilement checker mes notifications.

Sinon, essayez de convaincre vos proches de venir courir avec vous ! C’est toujours plus rassurant 🙂

2. Choisir ses heures et parcours de course

Je sais que suivant les emplois du temps, ce n’est pas toujours facile mais le mieux est de faire attention aux horaires. Par exemple, en privilégiant les heures où les chemins seront plus fréquentés par les autres joggeurs et en choisissant un parcours près des habitations. Ou encore des heures raisonnables, pendant qu’il fait jour et dans des endroits éclairés.

Pensez aussi à changer régulièrement d’itinéraire, cela permet aussi de varier 😉

3. Rester vigilant pour sa sécurité

Ne vous montrez pas vulnérable, n’entrez pas dans la paranoïa.. mais restez vigilant et écoutez votre intuition. Cela commence aussi par la musique, quand je suis en forêt, je baisse le son de ma musique pour pouvoir être attentive aux bruits qui m’entourent. Regardez aussi autour de vous, que ça soit pour le paysage, mais aussi prendre connaissance des choses qui vous entourent.

4. Être visible pour sa sécurité

On évite les couleurs sombres, surtout le soir ! On opte plutôt pour des couleurs vives, cela permet d’être plus visible aux yeux des autres courreurs mais aussi des automobilistes et cyclistes.

5. Au cas où !

Je pense toujours à prendre des sous avec moi. Par exemple si il m’arrive quelque chose et que je dois acheter à boire ou de la nourriture. Ou encore, si je dois prendre les transports en commun pour rentrer chez moi, à cause de la météo ou de mon état, on ne sait jamais.

Il existe aussi d’autres pratiques ! Certaines s’équipent d’un siffler car le bruit permet d’effrayer mais aussi d’alarmer autour de soit. Mais la bombe lacrymogène est à eviter (d’après plusieurs coachs).

J’espère en tout cas que comme moi, vous allez mettre en pratique ces quelques conseils et qu’ils vous aiderons à vous sentir en sécurité. En tout cas, courir doit rester un plaisir !

Merci Hatem le photographe & à Enzo le sportif 🙂 

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Mon entrainement pour le Semi-Marathon

Depuis ce début d’année, j’ai dû m’adapter à la reprise des cours et m’organiser pour suivre mon plan d’entrainement. Après avoir découvert un beau sport qu’est le Crossfit, j’ai du arrêter et me concentrer sur ma prochaine course. J’ai pour objectif, le semi-marathon de Bordeaux qui aura lieu le 24 Mars prochain, que j’aimerais réaliser en moins de deux heures

Je suis donc un plan d’entrainement réalisé par mon coach, décomposé de la sorte : une séance VMA, une séance TEMPO, une sortie LONGUE et LENTE et une séance de renforcement musculaire et d’éducatifs

Séance VMA

La Vitesse Maximale Aérobie, c’est la vitesse limite, exprimée en km/heure, lorsque vous consommez le maximum d’oxygène.

Cette séance de VMA consiste à alterner entre une période de forte intensité et de récupération. Cela permet notamment d’améliorer ses performances physiques (cardiaque et musculaire). Mais vous apprendrez à mieux vous connaitre et à gérer votre effort. 

J’essaie de plus en plus de rendre mes séances de fractionné active, au début je marchais pendant le temps de récupération et maintenant je trottine doucement.

Je prends aussi plaisir à aller faire cette séance, je sais que je vais tout donner et qu’après la séance je serais fière de moi. D’autant plus que j’ai réalisé que j’avais vraiment tendance à me sous-estimer.. et j’ai pris confiance en moi !

Exemples de séances :
1’20/1’20 x 8 (on alterne entre 1’20 en VMA et 1’20 de repos)
30/30 x 30
1/45 x 12

Séance TEMPO

La séance de Tempo Run, permet de travailler à la fois la vitesse et l’endurance. Lors de cette séance, je vais courir à mon allure de course (semi-marathon).

C’est une séance efficace qui mobilise à la fois le physique et le mental

Exemples de séances :
3×15 minutes – Repos 3 minutes (on court pendant 15 minutes à allure de course, puis repos de 3 minutes et c’est parti pour 3 tours) 
4×15 minutes – Repos 3 minutes 

Séance Longue et Lente 

Cette séance est aussi appelée endurance fondamentale

Ceci permet d’améliorer le système cardio-vasculaire : avec la multiplication du nombre de capillaires sanguins au niveau des muscles sollicités, cela permet une meilleure circulation sanguine et donc une meilleure oxygénation des muscles lors de l’effort.
D’un autre côté, vous allez aussi développer votre mental sur la durée et la capacité à relancer sa motivation en cours d’effort. 

Exemple de séance : 
Sortie longue entre 1h45 et plus de 2h à allure lente : pour être sûr de l’allure, il faut être capable de discuter

Renforcement musculaire et éducatifs running

Cette séance est réalisée par mon coach, on travaille notamment les lombaires, la chaîne postérieure et on fait beaucoup de gainage !

Après cette première partie de renforcement musculaire, on passe aux éducatifs. On se concentre beaucoup sur les bras par exemple, et je me suis rendue compte que quand je commençais à perdre de la vitesse lors de mes courses, il me suffisait de me reconcentrer sur mes bras ! 
Les éducatifs permettent aussi d’assimiler petit à petit les mouvements et améliorer sa foulée

Runtastic Results 

En déhors de cet entraiment vraiment centré sur le running, je fais 2 à 3 séances par semaine de renforcement musculaire avec l’application Runtastic Results. Je vous en parlerai plus en détail à la fin du programme 🙂 

 

J’espère que cet article pourra répondre à vos questions ! 

Merci à Hatem pour les photos 🙂

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Courir l’hiver

C’est le début du mois de Décembre : il fait froid, les jours se font plus courts et le mauvais temps est souvent présent (pluie, vent et neige). Il faut malgré tout rester motivé. Voici quelques conseils pour continuer de s’entrainer.

Equipement

Être bien équipé est un élément primordial pour affronter le froid. Privilégiez les textiles respirant qui permettent d’évacuer la transpiration, et évitez le coton !

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On pense également à la technique des trois couches :
Pour la première couche on prend un vêtement de seconde peau, il gardera la chaleur dégagée par le corps et absorbera la transpiration pour rester au sec.
Pour la deuxième couche, on choisit un vêtement isolant pour garder la chaleur, par exemple un t-shirt à manche longue.
Et enfin, en troisième couche, on s’équipe d’une veste imperméable (par exemple : coupe-vent) pour se protéger du vent, de la pluie ou de la neige.

Pour le bas, je vous conseille de porter des collants chauds.

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N’oubliez pas d’adapter votre tenue en fonction des températures car on a tendance à s’habiller trop chaud l’hiver.

Protéger les extrémités

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En hiver, on protège la tête, les mains et les pieds. Pour la tête, on pense aux bandeaux et aux bonnets, et on n’oublie pas le cou. Pour éviter d’avoir les mains gelées, on prend des gants ou des t-shirts manches longues avec le petit trou pour faire passer les pouces. Et enfin, on n’oublie pas les pieds et on s’équipe d’une bonne paire de chaussettes chaudes.

Visibilité

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Je cours notamment de nuit, surtout à cause de mon emploi du temps mais plus spécialement parce que j’aime cette ambiance particulière. Je mise donc tout sur la visibilité en choisissant des vêtements réfléchissants !

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Il est vraiment important pour votre sécurité que vous soyez visible et que l’on puisse vous distinguer dans le noir, faites donc attention à avoir des bandes réfléchissantes sur votre veste et votre collant. Elles sont maintenant assez présentes, notamment sur les vêtements de running : le logo de la marque, sur le bout des manches où l’on retrouve des éléments de couleur grise. De même sur les chaussures de running : le logo est réfléchissant. Il existe aussi des accessoires tel que des clips lumineux pour les chaussures ou des bracelets lumineux.

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Enfin, n’oubliez pas de vous échauffer avant vos séances, votre corps a besoin de plus de temps pour se réchauffer. Et pour rester motivé, fixez vous des objectifs (inscrivez vous à une course) ou courrez en groupe ! 🙂

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Comment vous équipez-vous en hiver pour courir ?
N’hésitez pas à partager vos conseils.

Je porte une tenue NIKE.

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Compte-rendu : Marathon des Villages en duo

Le 23 Octobre dernier, j’étais au départ du 10ème Marathon des Villages de la presqu’île de Lège-Cap Ferret. Cette épreuve, réputée pour être un des plus beaux parcours de France, traverse les paysages les plus éblouissants de la presqu’île. Et je n’ai pas été déçue !

Quand Stéphane de Urban Runners m’a proposé de participer à cette course en duo, j’étais d’abord plutôt mitigée au vue de ma blessure. Puis je me suis dit que ça serait comme une sortie longue où je pourrais en plus profiter du paysage. Les copines Amélie et Anne-Laure participaient également à la course !

Dimanche matin, réveil matinal suivi d’un bon petit déjeuner préparé par Amélie avant de prendre la route direction Lège. Une fois arrivées sur place, nous avons rejoint toute la team d’Urban Runners puis nous nous sommes tous dirigés vers la ligne de départ. Le départ, tout comme l’arrivée, sont au marché du village de Piraillan.

Avant le départ, l’euphorie était là, tous les participants étaient de bonne humeur ! Je réglais les derniers détails pour la musique quand le départ a retenti, je n’étais pas prête du tout, alors dans le stress, j’ai rapidement rangé mes écouteurs et mon téléphone dans mon camelbak (je n’arrive pas encore à boire au verre en courant, ahah). Je cours généralement avec de la musique mais j’arrive de plus en plus à m’en passer durant mes courses, donc ça ne m’a pas dérangé !
J’ai donc pris le départ seule, ayant perdue la team de vue..

Lège Cap Ferret

Les premiers kilomètres, à travers des résidences, étaient parsemés de nombreuses montées. Je ne m’attendais pas à autant de dénivelé, moi qui cours habituellement sur du plat j’ai senti mes cuisses chauffer !
Je ne me suis pas arrêtée au premier ravitaillement (4km), et nous nous sommes enfoncés dans la forêt de pins.

Nous avons traversé la forêt par les pistes cyclables, le paysage naturel était très agréable à voir. J’ai même pu apercevoir un chasseur, ce qui ne m’a pas réellement rassurée ! Au fil de la course, je me suis calée sur un coureur pour ne pas perdre ma vitesse sur les montés. Nous avons gardé tout les deux la même allure jusqu’à la traversée du centre équestre de Piquey avec le deuxième ravitaillement (8km) où je me suis arrêtée pour reprendre des forces : les abricots secs c’est la vie !

La course passait à une vitesse folle, je prenais tellement de plaisir que je ne voyais pas défiler les kilomètres ! Mais j’appréhendais la montée du 12ème kilomètre.

C’est au village de Piquey qu’il s’est mis à pleuvoir.. et j’ai eu un gros coup de froid. Un peu plus loin la côte, celle de la Pointe aux Chevaux longue de 450 m, était là. Encore un peu enrhumée, je me suis mise à marcher à la moitié pour pouvoir me moucher. N’arrêtant pas de renifler pendant toute la course (pas très élégant, ahah), c’était la bonne excuse je l’avoue !

La vue sur le bassin était magique ! Nous sommes arrivés au village ostréicole de Piquey et au débarcadère. Ensuite, les derniers kilomètres se sont déroulés sous une pluie légère, mais les habitants et bénévoles étaient là pour nous encourager.

J’ai finalement franchi la ligne d’arrivée et continué tout en accélérant pour donner la puce à mon binôme. J’ai arrêté ma montre à 1h39, j’étais plutôt fière de moi comme je lui avais annoncé 1h40.

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J’ai rejoins Anne-Laure pour reprendre des forces au ravitaillement et nous sommes allée nous faire masser par des étudiantes en kinésithérapie. Je suis tombée sur deux jeunes filles de mon âge vraiment sympathiques et leur massage était juste parfait pour me remettre de la course.

Puis nous avons attendu l’arrivée des marathoniens et de nos binômes respectifs ! C’est génial de pouvoir les encourager, de voir les enfants courir avec leur parents, c’est des moments forts en émotion.
Quand j’ai enfin pu apercevoir mon binôme, je l’ai rejoins sur les derniers mètres main dans la main. Il a récupéré sa fille avant de franchir la ligne d’arrivée et avant d’obtenir nos médailles. Peu de temps après, Anne-Laure et Amélie franchissaient elles aussi la ligne d’arrivée.

Je garde un très bon souvenir de cette course, notamment de par son parcours mais aussi son esprit convivial ! Beaucoup de bénévoles étaient réunis et je tiens à les remercier et également les organisateurs, c’était un très beau moment.
Le parcours a l’air incroyable jusqu’à la pointe. Peut-être que je m’élancerais pour les 26 kilomètres à la prochaine édition, qui sait ?

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Bien choisir ses chaussettes de sport

Bonjour à tous,

Un bon équipement de course à pied est primordial, mais on oublie souvent de penser aux chaussettes.

A mes débuts en course à pied, je courais avec des chaussettes basiques qui me provoquaient souvent des ampoules, ce qui est vite devenu désagréable.
J’ai donc commencé à porter des chaussettes de sport, celles qu’on trouve par lot dans des magasins spécialisés, pour retrouver un peu de confort.
Puis, quand j’ai commencé les sorties longues lors de ma préparation au semi-marathon, trouver une bonne paire de chaussette pour éviter les frottements et les petits bobos était essentiel.

Il existe un large choix en matière de chaussettes « sportive », je vais donc vous aider à bien les choisir.

Voici différents critères qu’une bonne chaussette de running doit remplir :

  • Maintien : une bonne tenue de la chaussette lors de la course est importante : la chaussette ne doit ni glisser, ni compresser la jambe. On privilégie des chaussettes avec une maille resserrée sur la partie centrale. De plus, aujourd’hui, les chaussettes s’adaptent aussi à la forme de votre pied (L & R).
  • Anti-frottement : certaines coutures peuvent provoquer des frottements désagréables, donc mieux vaut privilégier des coutures plates ou sans coutures au bout des pieds.
  • Anti-ampoule : pour les entrainements longs notamment, il est important de privilégier des chaussettes qui limitent les frottements et les échauffements lors de la course. On peut trouver des zones renforcées à différents endroits, comme par exemple au niveau du talon.
  • Anti-bactérien : la composition des chaussettes (fibre ou traitement spécifique) permet de limiter les mauvaises odeurs souvent liées aux développements des bactéries.
  • Aération : vos chaussettes doivent être respirantes, leurs mailles doivent faciliter l’évacuation de la transpiration. Cela protège notamment des mycoses.
  • Fine : l’épaisseur des chaussettes varie selon la pratique. On privilégiera des chaussettes fines en compétition et des plus épaisses lors des entrainements.

Dans les boutiques spécialisées, n’hésitez pas à demander de l’aide au vendeur pour vous aider à choisir 🙂

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Pour mon équipement, j’ai décidé de me pencher vers des marques spécialisées.

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Un gros coup de coeur pour la marque SKINS. Le prix est abordable, c’est un léger investissement pour un meilleur confort. Je vous garantis que vous ne serez absolument pas déçu, mes petits pieds fragiles sont bien contents. 

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La marque française Bleuforêt a récemment développé une gamme de chaussette de sport dont j’ai pu tester deux produits.
Les socquettes sont confortables (semelles bouclettes) et légères. Elles offrent également un bon maintien et sont respirantes. Un très bon rapport qualité/prix.
Quant aux chaussettes de sport, elles seront plus adaptées pour des séances de renforcement.


Kalenji propose une large gamme de chaussettes à petit prix qui conviendront tout à fait à votre pratique du running si vous ne voulez pas investir de suite.

 

Et vous, accordiez-vous déjà de l’importance à vos chaussettes ? Quelles sont vos marques favorites ?

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Retour sur ma blessure

C’est la rentrée, et le blog aussi est de retour !

Pour celles et ceux qui me suivent sur Instagram, vous avez dû remarquer que j’ai été au repos forcé suite à une blessure, et ce pendant presque deux mois.

Avec mes mots, je vais tenter de vous expliquer un peu plus précisément ma blessure.

  • Début de la douleur

Début Mai, j’ai ressenti pour la première fois ma douleur sur le coté gauche de ma cuisse.

Je suis partie faire une sortie avec deux amis qui ont souhaité que nous ralentissions jusqu’à marcher. Je me suis alors rendue compte que je ne pouvais plus reprendre car je ressentais une forte douleur dans toute ma cuisse. Le lendemain, la douleur était toujours présente et je boitais.

J’ai laissé un peu moins d’une semaine avant de repartir courir seule. Au final, la douleur s’est faite ressentir après 4 km, je me suis donc arrêtée et je suis rentrée chez moi en boitant.

Une semaine plus tard, j’ai à nouveau fait une sortie, et après 2km ma douleur était encore revenue.

  • Consultations et traitement

J’ai donc pris rendez-vous avec un médecin du sport.

Mon échographie a révélé un syndrome de l’essuie glace au niveau de la hanche sans bursite associée.

Ce dernier m’a donné un mois de repos et m’a expliqué que j’avais un conflit TFL sur grand trochanter, une tendinite. Mon tendon frotte contre mon os quand je cours et cela créait une inflammation. Il m’a prescrit des séances de kinésithérapeute afin d’étirer ce muscle.

J’ai donc fait donc un traitement à onde de choc, suivis d’un travail excentrique pour étirer mon muscle.

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  • Côté sport

Après ma consultation avec le médecin du sport, je lui ai demandé si je pouvais tout de même pratiquer d’autres sports. Il m’a répondu « Tout ce qui ne te fera pas mal ».

Pour suivre les copines pendant nos sessions j’ai donc pris l’alternative du vélo. Cela me permet de ne pas être frustrée et de pouvoir participer aux sessions ! Je me suis aussi inscrite dans une salle de sport privée, où je suis suivie par Nicolas, coach bordelais.

  • Nouveau Kinésithérapeute

Mon ancien kinésithérapeute a été remplacé début Juillet. Lorsque j’ai fait ma première séance, il m’a de suite expliqué qu’il court aussi et a le même problème que moi. C’est le muscle du moyen fessier et non du TFL (car relié à la douleur du genoux). J’ai donc une tendinite du moyen fessier. Il me fait poursuivre le même traitement en faisant du renforcement et beaucoup d’étirements.

Il m’a aussi dit que je devais reprendre la course. En essayant d’abord de courir 10-15 minutes en augmentant la fréquence de mes foulées, tout en faisant attention à attaquer avec le talon et développer ma foulée le mieux possible, mais aussi me concentrer sur ma douleur.

Je dois veiller à m’étirer le plus souvent possible avec trois exercices d’étirements qu’il m’a appris pour étirer les muscles autour du moyen fessier. Cela qui donne l’information à ce dernier de s’étirer également.

  • Reprise de la course

Avec ma première séance de 15 minutes, j’ai enfin pu chausser mes baskets et redécouvrir les belles sensations de ce sport. J’appréhendais beaucoup, par peur de ressentir la douleur, mais je me suis lancée en veillant à respecter les conseils.

Puis, j’ai fait 2 sorties par semaine en augmentant progressivement de 5 minutes si je me sentais à l’aise. Si la douleur se faisait ressentir, je stagnais jusqu’à ce que je pallie à celle-ci. En écoutant mon corps j’ai réussi à trouver la vitesse à laquelle la douleur n’apparaissait pas.

Aujourd’hui, je me prépare aux 20km de Paris, autant vous dire que je ne vais pas chercher à faire un temps. Je ne veux pas reprendre trop rapidement avec un plan d’entrainement et me blesser. Je vais juste prendre du plaisir à finir cette course.

 

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La course à pied et moi

Comment en suis-je venue à la pratique du running ? Comment cela influence ma vie à présent ? Qu’est-ce que ça a pu m’apporter ? Voici quelques questions auxquelles j’ai décidé de répondre afin de vous exposer mon évolution du running.

J’ai commencé la course à pied à l’école, dès le collège, comme chacun(e) d’entre nous je pense. Je vous avoue que c’était une pure souffrance pour moi qui n’aimais  pas le sport, il faut dire que le cadre ne donnait vraiment pas envie : on courait le matin dès 8h dans le froid en hiver. En parallèle, pour m’entraîner une amie m’encourageait à faire un footing dans le bois à côté de chez nous, j’étais en léger surpoids. On papotait beaucoup, on marchait et j’essayais de courir quelques minutes. Il me semble qu’on tenait à peu près 20 minutes.

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Côté sport : dès mes 5 ans je pratiquais la danse (classique, contemporaine) puis du moderne Jazz. J’ai fait une année d’initiation à la natation et à l’aviron. J’ai pratiqué de l’équitation pendant 3 ans mais j’ai fini par vouloir arrêter après une mauvaise chute. Pour compenser, je me suis mise au badminton avec mon papa mais je ne trouvais toujours pas un sport qui me correspondait. Puis j’ai rejoins une salle de sport : l’Orange Bleue.

Au lycée, vient le BAC et le traditionnel 3 X 500 où je demandais à ma salle de sport de me créer un entraînement ciblé pour la course. J’ai tenu les premières semaines en faisant beaucoup de cardio, du fractionné sur tapis et deux sorties de 3/4km. Mais une fois ma note obtenue, je n’ai pas continué à courir. Je suis restée inscrite à ma salle de sport où je faisais beaucoup de cardio (zumba, bodycombat ou fractionné sur tapis) et du crossfit, à ce moment là je commençais à aimer le sport et à étendre ma pratique.

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Pendant l’été 2015, j’ai commencé à me pencher sur la tendance Fit Lifestyle et Healthy Food en suivant des blogs et des comptes Instagram. Je m’intéressais également au Dubndiducrew de Bordeaux : un groupe de running uniquement composé de filles, et je me motivais pour commencer à courir mais sans franchir le pas.
Finalement, une session running de nuit organisée par Fitmyrun proposait un parcours de 5km et un de 10km. J’en ai parlé à mon ami Adrien qui voulait bien m’accompagner si on tentait le 10km, à ce moment là je ne me rendais pas compte de la distance mais j’ai accepté . Vient le jour J, on s’est rejoint au point de rendez-vous et après un bel échauffement, on est parti sur le 10km. Je courais plus lentement donc mon groupe se détachait des autres dès le début, mais on continua et je ne lâchais pas. Le parcours était sympa et les gens dans tout Bordeaux nous encourageaient. On arriva au bout de 1h07, j’étais fière de moi et à ce moment je me suis dit que je voulais recommencer ! Plus tard, j’ai rejoint différents groupes de running à leurs sorties : ma passion du running été née.

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Accompagner la team Fitmyrun lors de leurs sessions m’a permis d’obtenir pleins de conseils ciblés sur ma pratique et de rencontrer des gens amusants et passionnés avec qui j’ai beaucoup rigolé notamment lors de notre participation à l’Adren Addict.
Je vous conseille de visiter leur blog, vous pourrez y trouver de nombreux conseils et quelques interviews. Ils ont un beau projet qui va bientôt voir le jour !

Grâce au running j’ai pu faire une magnifique rencontre : il s’agit d’Amélie. Nous nous sommes rapidement entendues, et c’est elle qui m’a poussée à progresser. On faisait souvent des sorties de 8 à 10km, et un jour elle me proposa de faire une sortie longue : je devais passer au dessus de la barre des 10km ! Un matin on est parties, elle me motivait à fond et ne me lâchait pas, je ne devais pas regarder les kilomètres parcourus, seulement lui dire mon ressenti. Au final, on a fait plus que prévu : presque 14km.  Autant vous dire que j’étais fière de moi (même si mes jambes étaient en compote) !

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Je me rendais compte que j’étais en constante progression mais je n’avais pas d’objectif particulier. Puis j’ai parlé du Semi-Marathon avec Amélie car j’hésitais à m’inscrire : déjà pour le prix et ensuite parce que j’étais toute nouvelle dans ce sport. Finalement, Amélie réussit à m’obtenir un dossard pour faire partie de la team Bio c’bon à ses côtés. C’est là que vient mon nouveau et premier objectif : franchir l’arrivée du Semi-Marathon de Bordeaux. Je découvre alors le fractionné, les sorties longues et toutes les joies de la préparation. Je commence à avoir une pratique plus sérieuse et régulière, mais aussi à découvrir ce sport. J’ai également décidé de croiser la natation à ma pratique du running depuis la rentrée 2015.

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J’ai fait mon premier Semi-Marathon et je me rends compte à quel point ce sport à changé ma vie. Le running est devenu une addiction pour moi. Je me rends compte que cela m’a permis de faire de nouvelles rencontres : notamment la team Fitmyrun (Guilhaume, Joe, Thomas et les bénévoles Adrien et Jesse), mais aussi Amélie que je considère comme une amie, toutes les copines qui composent le Dubndiducrew mais aussi plein d’autres runners !

Ce sport a aussi influencé mon choix de ré-orientation.. mais ça, je vous en parle très vite !

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Actuellement, je suis blessée : j’ai le syndrome de l’essuie-glace au niveau de la hanche, autrement dit une tendinite du TFL. Je vois donc un kinésithérapeute pour m’aider à me rétablir, je fais un traitement aux ondes de choc et des étirements.  J’ai donc dû mettre ma passion en pause pour un temps indéterminé, mais j’espère revenir encore plus forte !

Qu’est-ce qui vous a motivé à débuter la course à pied ? Comment en êtes vous changé ?signaMerci à Amélie pour ces jolies photos !

Tunique : Zara
Collier : La Petite Plagiste
Bracelet : Gemmyo

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