Je suis Semi-Marathonienne, ça y est !
Il y a quelques mois déjà, alors que je débutais la course à pied, mes amis me demandaient si je participerais au Semi-Marathon de Bordeaux. A ce moment là, je trouvais que c’était trop tôt pour moi pour y participer.
Mais le running m’a apporté de belles rencontres, notamment celle de Amélie que j’ai rencontré lors d’une session du Dubndiducrew dont elle est ambassadrice sur Bordeaux. Elle m’a poussé et accompagné à faire ma première sortie longue et dépasser les 10km, on a fait 13,8km le 22 Novembre 2015. Ca s’est très bien passé, j’en étais vraiment contente et je me suis rendue compte de tout mon parcours ainsi que de toute ma progression depuis Août 2015.
Et c’est là qu’au mois de Février, elle m’annonce qu’elle a réussi à m’obtenir un dossard grâce à Bio’c’bon pour le Semi-Marathon de Bordeaux. J’étais vraiment contente, ça me donnait enfin un objectif !
- PREPARATION
Je me suis donc mise à la préparation : on effectuait quelques sorties toutes les deux ou je rejoignais l’association A2 Running lors de leurs sorties longues le weekend (où Amélie ne pouvait pas m’accompagner à cause de sa douleur au genoux).
Au programme, j’avais une sortie de 45minutes à 1heure, une sortie de travaille de VMA type fractionné et une sortie longue par semaine. C’est Manu, rencontré lors d’une sortie longue organisée par A2 Running, qui m’a donné un programme à suivre.
Résultat : mon entraînement jusqu’au semi a été plutôt chaotique. Je suis tombée malade, le mauvais temps et une douleur au mollet… Tout ces petits tracas ont fait que je me suis arrêtée plusieurs jours pendant ma préparation.
- VEILLE DU SEMI
Nous nous sommes rejoint avec Amélie la veille afin de récupérer nos dossards et notre haut au couleur de Bio’c’bon. On en a aussi profité pour goûter les jus bio préparés sur leur stand, plein de bonnes vitamines !
- JOUR J
Réveil à 8h30, je prends une bonne petite douche et je file chez Amélie. Elle nous a préparé une montagne de pancakes ! J’ai apporté des fruits rouges frais et la pâte à tartiner. La journée commence par un bon petit déjeuné aux alentours de 10h, je suis en pleine forme et heureuse de pouvoir partager ma journée avec elle.
On part récupérer mon copain, Kévin, qui vient m’encourager pour l’occasion et on rentre chez moi, où ma maman nous prépare un bon plat de pâtes et d’escalope de poulet au curry pour 15h.
La journée passe lentement, on réfléchit à notre tenue, au parcours, là ou mes parents doivent se placer pour nous encourager et surtout : on croise les doigts pour avoir le beau temps !
Finalement, vu le temps, on opte pour un haut à manches longues en dessous du haut Bio’c’bon, un legging, mes booster et pour moi qui suis tout le temps désaltérée le Camelbak d’Amélie rempli à moitié.
A 19h nous sommes toutes les deux prêtes et sur la ligne de départ. Il y a tellement de coureurs et de personnes présentent pour nous encourager à notre départ, c’était vraiment impressionnant. Nous étions dans le SAS G (2h05 et plus), on ne pouvait même pas apercevoir l’arche de départ. Finalement à 19h25 on s’élance ! J’aperçois au loin mon Kévin, puis mes parents, ma soeur et mes amis venu m’encourager pour ce départ ! J’étais prête à tout donner.
Avant le premier ravitaillement, je ne sens plus mon sang circuler dans mon pied gauche, je m’arrête 2 secondes pour essayer de voir si ma chaussette ou mes manchons booster me coupent la circulation mais ça ne s’arrange pas, Amélie me dit de penser à autre chose et de continuer à courir. On passe le pont de Pierre et j’aperçois Adrien et Jesse qui nous encouragent à fond, puis un « Allez les filles » de Cécile du Crew et on croise le papa d’Amélie. On entame la montée cours Victor Hugo, Amélie me donne des conseils et on parvient à la fin, puis j’entends un « Allé Juju » de Camille, une amie que je n’avais pas vu depuis des mois. On arrive au deuxième ravitaillement, je reste sur le même côté et je continue, pendant qu’Amélie me récupère de quoi me booster.
Je sens que plus les kilomètres s’accumulent, plus je commence à avoir du mal et mon allure descend en conséquent. Vers le 13ème km je suis prise d’une crise d’angoisse, ma trachée se ressert et je n’arrive plus à respirer, je tapote sur l’épaule d’Amélie pour m’arrêter et reprendre mon souffle. Il était hors de question que je m’arrête là, donc on repart lentement, mais sûrement ! J’ai encore besoin de marcher au 16ème kilomètre, mais des passants m’encouragent à ne pas baisser les bras et je reprends en trottinant. Amélie me répète de ne pas m’arrêter, m’encourage à fond et me passe la même musique que j’adore !
Et là, je crois que c’était le plus dur du parcours : la montée du grand théâtre. Dès le début Adrien et Jesse sont là à crier et à nous encourager, ça me donne du courage déjà ! Puis je continue la montée, toujours aux côtés d’Amélie, et je vois mon chéri et mes amis de la fac. Impossible que je m’arrête là en pleine montée, je continue, et mes parents et ma sœur se trouvent en haut pour m’applaudir et m’encourager à continuer. Ensuite il ne reste plus que quelques kilomètres, je continue doucement et je prends le temps de bien respirer. On passe porte Dijeaux et j’aperçois l’équipe d’A2 Running qui me disent que c’est bientôt la fin et qu’il ne faut rien lâcher. J’aperçois enfin l’arche d’arrivée, je me souviens de la phrase d’Amélie : « Dès qu’on voit l’arche, on commence à accélérer », j’augmente mon allure et je l’entends m’encourager, je fini donc en sprint jusqu’à l’arrivée ! Je fais un gros câlin à Amélie, on nous distribue notre médaille et on va retrouver nos parents pour les photos.
Je suis vraiment contente d’avoir pu courir mon premier Semi-Marathon avec Amélie qui a été là tout au long pour m’encourager et me motiver à fond. Je remercie aussi mes parents, ma sœur, mon chéri et tous mes amis qui on était présent : Lath, Matthieu, Romain, Adrien, Jesse, Marion, mais aussi tout ceux qui m’ont envoyé un petit message pour me souhaiter tout plein de courage. Et un grand merci aux inconnus qui ont crié mon nom. Savoir qu’il y a des gens qui vous soutiennent, ça aide vraiment et ça vous porte. Je remercie aussi les bénévoles (je pense à ma copine Mélany), qui ont fait un super travail, que ce soit sur le parcours, pour leur encouragements mais aussi les ravitaillements.
Merci à Bio’c’bon de nous avoir permis de courir ensemble, Amélie et moi.