#NIKEUTILITY // Go Sport Crew

Le premier week-end de Novembre, j’ai retrouvé le #GoSportCrew à Font-Romeu afin de découvrir la nouvelle collection Nike Utility

Cette gamme colle parfaitement avec mon objectif actuel : retrouver mon niveau et ma routine d’avant blessure. Pour cela, il me faut affronter la période hivernale et on sait que c’est souvent compliqué niveau motivation et équipement.

Test de la collection Nike Utility

Au cours du séjour, nous avons donc pu mettre à l’épreuve la nouvelle collection Nike.

Découverte du CNEA

Samedi matin, nous nous sommes rendu au CNEA, centre d’entraînement en altitude pour les sportifs de haut-niveau. Nous avons commencé par un réveil musculaire suivis de quelques tests : hauteur des sauts et temps de contact au sol. 
Ensuite, nous sommes allées dans une salle hypoxique, c’est l’équivalent d’une altitude de 3000m. Je me suis rendue compte que je ne me « connaissais pas ». J’entends par là ma fréquence cardiaque ou encore ma VO2Max que je peux mesurer grâce à ma montre mais que je ne consulte jamais.

J’ai donc réalisé de nouveaux tests afin de mieux me connaître et adapter mon plan d’entraînement. Nous avons déterminé la fréquence cardiaque et l’allure à laquelle je devrais m’entraîner, proportionnellement aux donnés obtenus à 3000m d’altitude.

Au cours de cette mâtinée, j’ai appris énormément de choses ! Ce qui m’a été le plus pertinent était de savoir qu’on pense toujours à courir vite alors que pour progresser, il faudrait courir beaucoup plus lentement. Les athlètes s’entraînent à 80% dans cette zone-là. Il faudrait donc regarder sa fréquence cardiaque, être capable de discuter pendant son run afin de pouvoir progresser en course à pied. 
Par exemple, si vous voulez perdre du poids, le bon moyen est de courir pendant 45 minutes à cette allure. D’après Nicolas, c’est beaucoup plus efficace !

Running à la montagne

Après une après-midi détente aux thermes, c’était le moment de mettre à l’épreuve la collection Nike Utility
Nous sommes donc parties au coucher du soleil pour une sortie running à la montagne. Les paysages étaient juste magnifiques ! C’était la première fois que je courrais à la montagne et surtout entourée de neige.. 
Pourtant, une fois équipée, je ne me rendais pas du tout compte de la température extérieur. J’y suis allée franchement dans la neige pour tester jusqu’au bout et je suis ressortie les pieds au sec 🙂 Les chaussures sont déperlantes et ne laisse pas passer l’eau, de même pour le coupe-vent et une partie du legging ! 

Découvre la collection NIKE UTILITY

Un grand merci à GO SPORT et NIKE pour ce week-end de folie !

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Périostites tibiales : retour sur ma blessure

Vous êtes nombreux à me poser des questions sur mes périostites tibiales : Qu’est-ce que c’est ? Comment les soigner ? Comment reprendre la course à pied ? Etc.

J’ai donc décidé de vous écrire cet article pour vous expliquer tout mon parcours depuis ma blessure. Il m’a fallu plus de deux mois pour y venir à bout ! Après une blessure, c’est toujours dur de reprendre comme avant car il y a toujours la peur de ressentir à nouveau la douleur. Mais à l’heure où je vous écris, je n’ai toujours pas ressenti ces douleurs. Lors de ma dernière visite chez mon kiné, il m’a confirmé que mes périostites tibiales étaient enfin soignées

(Liste des points clés à la fin de l’article)

En tout cas, un grand merci à vous pour votre soutien tout au long de ma blessure ! 

Qu’est-ce que c’est qu’une périostite ?

La périostite est l’inflammation du « périoste », une membrane fibreuse situé en périphérie de l’os. Cette inflammation est causée principalement par les impacts provoqués lors de la course à pied. Cette douleur survient dans plusieurs cas : une reprise trop poussée en debut de saison ou encore un entrainement trop intensif. 

Comment ça s’est déclenché ?

C’est lors d’une sortie avec un ami, mi-Mai, qu’une grosse douleur m’a figé au niveau du tibia/mollet. J’ai essayé de continuer mais la douleur était de plus en plus forte à chaque impact, on s’est donc arrêtés.

Quelques jours plus tard, j’étais en train de courir à Paris entourée de bloggeuses, puis à Bordeaux avec une copine… la douleur me saisissait à chaque fois après 1km et je ne comprenais pas du tout ce qui m’arrivait. Et ce n’était pas tout, parce que je la sentais encore au repos ou en marchant… la douleur commençait à être insupportable. J’ai donc décidé d’écouter mon corps et de comprendre exactement d’où venait la douleur. Celle-ci était située sur l’avant de mes tibias… j’ai rapidement fait le rapprochement avec les périostites. Evidemment, je ne suis pas un professionnel alors j’ai pris rendez-vous avec le médecin du sport tout en décidant de ne plus courir jusqu’à la consultation.

En sortant du médecin, c’était ça… des périostites tibiales. En réalité, mon monde s’est un peu effondré après cette nouvelle, même si je m’y attendais. Depuis mes débuts en course à pied, j’ai rencontré beaucoup de monde, dont plusieurs personnes qui ont arrêtées la course à pied à cause de cette blessure. Alors pourquoi moi je pourrais continuer à courir ?
Heureusement, comme j’étais venue assez tôt, mon médecin était plutôt optimiste et était prêt à m’entourer des bonnes personnes et à m’accompagner !

Sur la route de la guérison des périostites tibiales

Les ordres du médecin étaient clairs : arrêt de la course à pied pendant 1 mois et reprise progressive par la suite. La périostite tibiale est une inflammation, cela permettrait d’aider à la calmer. A côté, je pouvais toujours faire de la natation, du vélo, du yoga ou encore du crossfit (en adaptant les entrainements).

J’ai dû prendre rendez-vous chez le podologue pour réaliser des semelles, que je devais porter dans un premier temps dans mes chaussures avant de courir à nouveau. Le port des semelles ne permet pas la guérision, mais la prévention de la récidive de la blessure. Mon podologue a aussi vérifié si mes chaussures étaient adéquates pour ma pratique sportive. 

Pendant ce mois, j’étais accompagnée par un kiné, avec deux rendez-vous par semaine. Ce n’est pas nécessaire pour tout le monde, mais mes périostites me faisaient mal même à la marche. Mon kiné effectuait donc un travail de « ponçage », soit à la main, avec des outils ou des ventouses. C’était très douloureux en tout cas, mais cela aide à favoriser la vascularisation et donc à calmer l’inflammation. Puis il me plaçait des électrodes et des bouillotes pendant 15 minutes. Enfin, en fin de séance, il m’appliquait de la lotion cryo. Il me faisait aussi régulièrement des cataplasmes d’argile verte, très bon contre les inflammations. J’en ai donc acheté pour m’en faire à la maison. 

Reprise de la course à pied après des périostites tibiales

Au fur et à mesure, mes douleurs étaient présentes seulement au toucher. Après les manipulations de mon kiné, j’avais des sortes de bleus sur les jambes.

Avant de reprendre la course à pied, j’ai pris rendez-vous chez le médecin du sport pour continuer mon suivi et surtout avoir sa validation quant à ma repriseLa semaine suivante, j’étais en tenue de sport et prête à m’élancer ! Mais beaucoup d’appréhensions me trottaient en tête. Ma première sortie s’est finalement très bien passée. Au début, la douleur était localisée vers le bas de mon tibia mais après cette première sortie, je sentais au toucher que la douleur avait migré en haut de mon tibia.

J’ai respecté le programme du médecin en reprenant progressivement la course à pied :

  • 2 x 15 minutes, 2 x 20 minutes, 2 x 30 minutes,… par semaine, si les douleurs ne réapparaissaient pas. (+ glaçage après course)

J’ai fait mes premières sorties toute seule pour être sûr d’écouter mon corps et d’aller à l’allure dont j’avais besoin. Je vous conseille aussi de privilégier les sols souples, plutôt que de courir sur route. 

Je suis encore suivie par mon kiné que je vois à présent une fois toutes les deux semaines pour garder un suivi. A côté, je fais des étirements au niveau de la zone. Il m’a aussi conseillé de renforcer ma chaine postérieure

Si je peux vous donner quelques conseils…

En course à pied, une blessure est très vite arrivée. Il faut donc écouter son corps, c’est très important. Dès l’apparition d’une douleur, il faut faire une pause. Si elle revient il ne faut pas hésiter à consulter un medecin. 
En effet, dans le cas d’une périostite tibiale, cela peut évoluer en fracture de fatigue ! Alors je sais que c’est compliqué de s’arrêter, mais c’est le mieux pour votre corps.

L’hydratation, boire de l’eau c’est aussi très important ! 

Je pense que ce qui m’a aidé, c’était le fait de pouvoir pratiquer le surf ou encore des séances de vélo indoor (chez Spinbreak à Bordeaux). C’était pour moi le moment où je faisais du sport et que je me vidais la tête, sans penser à mes périostites.
Je vous conseille donc de trouver un sport sans impacts avec lequelle vous pouvez alterner les séances de sport. 

Le but est de calmer l’inflammation, en résumé :

  • Arrêt de la course à pied et sports à impact pendant 1 mois 
  • Kiné 2 fois/semaine 
  • Consulter un podologue 
  • Plus : cataplasmes d’argiles, lotion cryo, glaçage de la zone inflammée 
  • Etirements, Yoga 
  • Hydratation 

J’espère avoir pu répondre à vos interrogations, et avoir pu vous aider si vous aussi vous êtes blessés. Je pense qu’il n’y a pas de solutions miracles, à part de la patience. Je vous conseille d’être bien entouré au niveau de l’équipe soignante et surtout reprendre en douceur ! 

 

Si tu as des questions, ou que tu as un retour d’expérience, n’hésite pas à me laisser un commentaire sous cet article ou m’envoyer un message.

Merci Mathilde Alba pour les photos !
Tenue : Under Armour #willfindaway

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5 précautions à prendre pour courir en sécurité

En ville, il m’est déjà arrivé de me faire siffler, d’avoir un garçon qui court à côté de moi, qui essaient de me draguer ou encore qui me klaxonne ! Tout cela arrive plus souvent quand je cours seule ou avec des copines en ville. Au contraire, dans la forêt à côté de chez moi tout est plus tranquille.. mais je me sens plus vulnérable car l’endroit est peu fréquenté. Disons que l’un comme l’autre a ses avantages et ses inconvéniants. J’ai essayé de réfléchir aux moyens que je pouvais mettre en place pour me protéger et me sentir en sécurité.

Voici mes quelques conseils pour se sentir mieux armée. Je rappelle que courir doit être un plaisir ! Donc je ne psychote pas à chaque fois que je pars courir, je vous donne juste de quoi être prudent. Même si je vous avoue que je dois moi-même m’améliorer sur certains points 🙂

1. Informer ses proches

Avant chaque sortie, je préviens toujours quelqu’un de mon entourage, que ça soit ma famille ou mon copain. Je leur précise aussi régulièrement mon itinéraire quand je sais à l’avance où je vais courir.
Aussi, tout au long de ma course je reste joignable sur mon téléphone. J’utilise un brassard ShapeHeart pour le garder avec moi et qu’il soit accessibe. Même si je suis en silencieux pour être dans ma bulle lorsque je cours, je peux facilement checker mes notifications.

Sinon, essayez de convaincre vos proches de venir courir avec vous ! C’est toujours plus rassurant 🙂

2. Choisir ses heures et parcours de course

Je sais que suivant les emplois du temps, ce n’est pas toujours facile mais le mieux est de faire attention aux horaires. Par exemple, en privilégiant les heures où les chemins seront plus fréquentés par les autres joggeurs et en choisissant un parcours près des habitations. Ou encore des heures raisonnables, pendant qu’il fait jour et dans des endroits éclairés.

Pensez aussi à changer régulièrement d’itinéraire, cela permet aussi de varier 😉

3. Rester vigilant pour sa sécurité

Ne vous montrez pas vulnérable, n’entrez pas dans la paranoïa.. mais restez vigilant et écoutez votre intuition. Cela commence aussi par la musique, quand je suis en forêt, je baisse le son de ma musique pour pouvoir être attentive aux bruits qui m’entourent. Regardez aussi autour de vous, que ça soit pour le paysage, mais aussi prendre connaissance des choses qui vous entourent.

4. Être visible pour sa sécurité

On évite les couleurs sombres, surtout le soir ! On opte plutôt pour des couleurs vives, cela permet d’être plus visible aux yeux des autres courreurs mais aussi des automobilistes et cyclistes.

5. Au cas où !

Je pense toujours à prendre des sous avec moi. Par exemple si il m’arrive quelque chose et que je dois acheter à boire ou de la nourriture. Ou encore, si je dois prendre les transports en commun pour rentrer chez moi, à cause de la météo ou de mon état, on ne sait jamais.

Il existe aussi d’autres pratiques ! Certaines s’équipent d’un siffler car le bruit permet d’effrayer mais aussi d’alarmer autour de soit. Mais la bombe lacrymogène est à eviter (d’après plusieurs coachs).

J’espère en tout cas que comme moi, vous allez mettre en pratique ces quelques conseils et qu’ils vous aiderons à vous sentir en sécurité. En tout cas, courir doit rester un plaisir !

Merci Hatem le photographe & à Enzo le sportif 🙂 

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Mon entrainement pour le Semi-Marathon

Depuis ce début d’année, j’ai dû m’adapter à la reprise des cours et m’organiser pour suivre mon plan d’entrainement. Après avoir découvert un beau sport qu’est le Crossfit, j’ai du arrêter et me concentrer sur ma prochaine course. J’ai pour objectif, le semi-marathon de Bordeaux qui aura lieu le 24 Mars prochain, que j’aimerais réaliser en moins de deux heures

Je suis donc un plan d’entrainement réalisé par mon coach, décomposé de la sorte : une séance VMA, une séance TEMPO, une sortie LONGUE et LENTE et une séance de renforcement musculaire et d’éducatifs

Séance VMA

La Vitesse Maximale Aérobie, c’est la vitesse limite, exprimée en km/heure, lorsque vous consommez le maximum d’oxygène.

Cette séance de VMA consiste à alterner entre une période de forte intensité et de récupération. Cela permet notamment d’améliorer ses performances physiques (cardiaque et musculaire). Mais vous apprendrez à mieux vous connaitre et à gérer votre effort. 

J’essaie de plus en plus de rendre mes séances de fractionné active, au début je marchais pendant le temps de récupération et maintenant je trottine doucement.

Je prends aussi plaisir à aller faire cette séance, je sais que je vais tout donner et qu’après la séance je serais fière de moi. D’autant plus que j’ai réalisé que j’avais vraiment tendance à me sous-estimer.. et j’ai pris confiance en moi !

Exemples de séances :
1’20/1’20 x 8 (on alterne entre 1’20 en VMA et 1’20 de repos)
30/30 x 30
1/45 x 12

Séance TEMPO

La séance de Tempo Run, permet de travailler à la fois la vitesse et l’endurance. Lors de cette séance, je vais courir à mon allure de course (semi-marathon).

C’est une séance efficace qui mobilise à la fois le physique et le mental

Exemples de séances :
3×15 minutes – Repos 3 minutes (on court pendant 15 minutes à allure de course, puis repos de 3 minutes et c’est parti pour 3 tours) 
4×15 minutes – Repos 3 minutes 

Séance Longue et Lente 

Cette séance est aussi appelée endurance fondamentale

Ceci permet d’améliorer le système cardio-vasculaire : avec la multiplication du nombre de capillaires sanguins au niveau des muscles sollicités, cela permet une meilleure circulation sanguine et donc une meilleure oxygénation des muscles lors de l’effort.
D’un autre côté, vous allez aussi développer votre mental sur la durée et la capacité à relancer sa motivation en cours d’effort. 

Exemple de séance : 
Sortie longue entre 1h45 et plus de 2h à allure lente : pour être sûr de l’allure, il faut être capable de discuter

Renforcement musculaire et éducatifs running

Cette séance est réalisée par mon coach, on travaille notamment les lombaires, la chaîne postérieure et on fait beaucoup de gainage !

Après cette première partie de renforcement musculaire, on passe aux éducatifs. On se concentre beaucoup sur les bras par exemple, et je me suis rendue compte que quand je commençais à perdre de la vitesse lors de mes courses, il me suffisait de me reconcentrer sur mes bras ! 
Les éducatifs permettent aussi d’assimiler petit à petit les mouvements et améliorer sa foulée

Runtastic Results 

En déhors de cet entraiment vraiment centré sur le running, je fais 2 à 3 séances par semaine de renforcement musculaire avec l’application Runtastic Results. Je vous en parlerai plus en détail à la fin du programme 🙂 

 

J’espère que cet article pourra répondre à vos questions ! 

Merci à Hatem pour les photos 🙂

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Londres : 1 mois plus tard

Je suis installée à Londres depuis un peu plus d’un mois maintenant. Je vis dans une superbe collocation à Elephant & Caste avec trois autres français et une italienne. C’est la première fois que je quitte le foyer familial et ça se passe vraiment bien. Je suis sur un nuage depuis mon arrivée. J’ai eu la chance de faire de belles rencontres et j’ai commencé à découvrir quelques parties de la ville. Chaque semaine, j’ai des cours d’anglais et je profite de mon temps libre pour visiter ou faire du sport. Depuis quelques semaines, je travaille en agence d’hospitalité en dehors des cours pour me faire un peu de sous, mais c’est moins payé et plus taxé qu’en France.

J’adore l’ambiance ici, tout le monde est ouvert et vraiment accueillant. Je n’ai pas eu de mal de me mélanger aux anglais ! Leur joie de vivre, leur gentillesse, leur sourire aux lèvres, toutes ces choses positives sont vraiment agréable au quotidien.

Malgré le fait que j’habite dans le centre de Londres je n’ai pas de wifi, alors autant vous dire que c’est un gros problème pour moi depuis mon arrivée ! J’essaie de faire la part des choses et de me dire que cela me permet de me déconnecter un peu. Je remplace toutes ses heures passées sur mon ordinateur par de la lecture, c’est bien mieux, non ? Cela n’empêche pas que dès que je vais quelque part, je cherche le « Free Wifi » !

Avant mon arrivée, j’ai commencé à suivre quelques influenceuses sportives ici à Londres et j’ai fait quelques recherches pour repérer les adresses sportives, food et touristiques. Autant vous dire qu’il y a vraiment de quoi faire ! Je vais partager avec vous ce que j’ai pu découvrir jusqu’ici.

Parlons sport

Dans un premier temps, je savais que je voulais rejoindre un groupe de runners. Avant tout pour continuer la course à pied, mais aussi faire des rencontres et découvrir la ville sous un autre œil.

Je me suis intéressée aux deux grandes marques : Adidas Runners et Nike Running Club car une bordelaise comme moi rêve de vivre à Paris pour rejoindre ces groupes. Mais sachez qu’il n’y a pas qu’eux, il y a les autres marques telles que New Balance, Asics ou encore Odlo qui proposent aussi leur propre session.

Quelques jours après mon arrivée, j’ai rejoint une session running organisée par Adidas dans son Studio à Brick Lane. On peut rejoindre les sorties running qui sont spécifiques à chaque cycle. J’y ai donc découvert plusieurs manières de m’entrainer à la course à pied, ce qui est vraiment très intéressant et qui change de la routine. Les coachs sont très à l’écoute et ont vraiment de l’expérience. Quelques fois, après une bonne sortie running on termine par une légère séance de yoga, c’est vraiment agréable et je sais que je ne le ferais pas par moi-même.

La marque possède donc son propre Studio au cœur de Londres, réservé aux femmes. Des sessions de HIIT, yoga, boxe et plein d’autres activités sont proposées ! Le Studio est vraiment comme ma deuxième maison, c’est pour cela que vous me voyez toujours là bas. A Bordeaux, je commençais petit à petit à incorporer des exercices de stretching et de yoga dans ma routine, au Studio j’ai vraiment amélioré ma pratique et mon corps me remercie. Je vous avoue qu’au début j’étais un peu perdue avec le nom des positions. Ce que j’aime au Studio, c’est l’accueil et la bonne humeur qui règne ! Adidas Women permet vraiment à toutes les femmes quelque soit leur niveau de participer à diverses activités sportives.

J’ai aussi eu la chance de participer à un shooting pour Adidas Running ! C’était une superbe expérience où j’ai rencontré de belles personnes. Vous pouvez retrouver les photos sur les réseaux sociaux de Adidas Running (Facebook, Twitter, Instagram), cherchez la queue de cheval blonde !

Parlons food

Je suis arrivée dans la ville avec une petite liste de restaurants et coffee shop à découvrir ! Voici donc 3 de mes adresses favorites pour l’instant.

Je ne peux que vous recommander Bel Air Food, présent sous la forme d’un pop-up store dans le Studio Adidas et deux boutiques dans Londres. Bel Air se présente sous la forme d’un fast food healthy. J’adore commander un mélange de leurs salades, une portion de protéine et un green smoothie après une session de sport. Ils font aussi des toasts à croquer et des cakes. J’apprécie beaucoup l’esprit et les serveurs sont adorables.

54 Paul Street, London EC2A 4LN

Une autre adresse que j’aime beaucoup est Attendant, j’adore la décoration et leur vielle vaisselle. On peut manger sur des tables en bois dans un décor vert ou s’installer à la fenêtre pour profiter de la vue. C’est l’endroit parfait pour prendre un brunch ou seulement une part de gâteau au gouter. D’autant plus que comme vous l’aurez remarqué sur mon Instagram, leur carrot cake est à tomber ! Pour le déjeuner, vous pourrez manger une part de tarte et de salade du jour pour un prix vraiment abordable.

74 Great Eastern Street, London EC2 A

Pour l’instant, le meilleur brunch que j’ai fait été chez Timmy Green ! Beaucoup de choix à la carte et tout est vraiment bien présenté. L’endroit est juste magnifique et lumineux. J’y ai amené ma petite famille lorsqu’ils sont venus me rendre visite et ils ont été conquis autant que moi.

18 Cardinal Place, 11 Sir Simon Milton Square, Westminster, London SWAE 5DJ

Est-ce que d’autres articles ciblés sur le sport et la nourriture à Londres vous plairaient ? 

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Courir l’hiver

C’est le début du mois de Décembre : il fait froid, les jours se font plus courts et le mauvais temps est souvent présent (pluie, vent et neige). Il faut malgré tout rester motivé. Voici quelques conseils pour continuer de s’entrainer.

Equipement

Être bien équipé est un élément primordial pour affronter le froid. Privilégiez les textiles respirant qui permettent d’évacuer la transpiration, et évitez le coton !

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On pense également à la technique des trois couches :
Pour la première couche on prend un vêtement de seconde peau, il gardera la chaleur dégagée par le corps et absorbera la transpiration pour rester au sec.
Pour la deuxième couche, on choisit un vêtement isolant pour garder la chaleur, par exemple un t-shirt à manche longue.
Et enfin, en troisième couche, on s’équipe d’une veste imperméable (par exemple : coupe-vent) pour se protéger du vent, de la pluie ou de la neige.

Pour le bas, je vous conseille de porter des collants chauds.

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N’oubliez pas d’adapter votre tenue en fonction des températures car on a tendance à s’habiller trop chaud l’hiver.

Protéger les extrémités

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En hiver, on protège la tête, les mains et les pieds. Pour la tête, on pense aux bandeaux et aux bonnets, et on n’oublie pas le cou. Pour éviter d’avoir les mains gelées, on prend des gants ou des t-shirts manches longues avec le petit trou pour faire passer les pouces. Et enfin, on n’oublie pas les pieds et on s’équipe d’une bonne paire de chaussettes chaudes.

Visibilité

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Je cours notamment de nuit, surtout à cause de mon emploi du temps mais plus spécialement parce que j’aime cette ambiance particulière. Je mise donc tout sur la visibilité en choisissant des vêtements réfléchissants !

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Il est vraiment important pour votre sécurité que vous soyez visible et que l’on puisse vous distinguer dans le noir, faites donc attention à avoir des bandes réfléchissantes sur votre veste et votre collant. Elles sont maintenant assez présentes, notamment sur les vêtements de running : le logo de la marque, sur le bout des manches où l’on retrouve des éléments de couleur grise. De même sur les chaussures de running : le logo est réfléchissant. Il existe aussi des accessoires tel que des clips lumineux pour les chaussures ou des bracelets lumineux.

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Enfin, n’oubliez pas de vous échauffer avant vos séances, votre corps a besoin de plus de temps pour se réchauffer. Et pour rester motivé, fixez vous des objectifs (inscrivez vous à une course) ou courrez en groupe ! 🙂

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Comment vous équipez-vous en hiver pour courir ?
N’hésitez pas à partager vos conseils.

Je porte une tenue NIKE.

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Compte-rendu : Marathon des Villages en duo

Le 23 Octobre dernier, j’étais au départ du 10ème Marathon des Villages de la presqu’île de Lège-Cap Ferret. Cette épreuve, réputée pour être un des plus beaux parcours de France, traverse les paysages les plus éblouissants de la presqu’île. Et je n’ai pas été déçue !

Quand Stéphane de Urban Runners m’a proposé de participer à cette course en duo, j’étais d’abord plutôt mitigée au vue de ma blessure. Puis je me suis dit que ça serait comme une sortie longue où je pourrais en plus profiter du paysage. Les copines Amélie et Anne-Laure participaient également à la course !

Dimanche matin, réveil matinal suivi d’un bon petit déjeuner préparé par Amélie avant de prendre la route direction Lège. Une fois arrivées sur place, nous avons rejoint toute la team d’Urban Runners puis nous nous sommes tous dirigés vers la ligne de départ. Le départ, tout comme l’arrivée, sont au marché du village de Piraillan.

Avant le départ, l’euphorie était là, tous les participants étaient de bonne humeur ! Je réglais les derniers détails pour la musique quand le départ a retenti, je n’étais pas prête du tout, alors dans le stress, j’ai rapidement rangé mes écouteurs et mon téléphone dans mon camelbak (je n’arrive pas encore à boire au verre en courant, ahah). Je cours généralement avec de la musique mais j’arrive de plus en plus à m’en passer durant mes courses, donc ça ne m’a pas dérangé !
J’ai donc pris le départ seule, ayant perdue la team de vue..

Lège Cap Ferret

Les premiers kilomètres, à travers des résidences, étaient parsemés de nombreuses montées. Je ne m’attendais pas à autant de dénivelé, moi qui cours habituellement sur du plat j’ai senti mes cuisses chauffer !
Je ne me suis pas arrêtée au premier ravitaillement (4km), et nous nous sommes enfoncés dans la forêt de pins.

Nous avons traversé la forêt par les pistes cyclables, le paysage naturel était très agréable à voir. J’ai même pu apercevoir un chasseur, ce qui ne m’a pas réellement rassurée ! Au fil de la course, je me suis calée sur un coureur pour ne pas perdre ma vitesse sur les montés. Nous avons gardé tout les deux la même allure jusqu’à la traversée du centre équestre de Piquey avec le deuxième ravitaillement (8km) où je me suis arrêtée pour reprendre des forces : les abricots secs c’est la vie !

La course passait à une vitesse folle, je prenais tellement de plaisir que je ne voyais pas défiler les kilomètres ! Mais j’appréhendais la montée du 12ème kilomètre.

C’est au village de Piquey qu’il s’est mis à pleuvoir.. et j’ai eu un gros coup de froid. Un peu plus loin la côte, celle de la Pointe aux Chevaux longue de 450 m, était là. Encore un peu enrhumée, je me suis mise à marcher à la moitié pour pouvoir me moucher. N’arrêtant pas de renifler pendant toute la course (pas très élégant, ahah), c’était la bonne excuse je l’avoue !

La vue sur le bassin était magique ! Nous sommes arrivés au village ostréicole de Piquey et au débarcadère. Ensuite, les derniers kilomètres se sont déroulés sous une pluie légère, mais les habitants et bénévoles étaient là pour nous encourager.

J’ai finalement franchi la ligne d’arrivée et continué tout en accélérant pour donner la puce à mon binôme. J’ai arrêté ma montre à 1h39, j’étais plutôt fière de moi comme je lui avais annoncé 1h40.

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J’ai rejoins Anne-Laure pour reprendre des forces au ravitaillement et nous sommes allée nous faire masser par des étudiantes en kinésithérapie. Je suis tombée sur deux jeunes filles de mon âge vraiment sympathiques et leur massage était juste parfait pour me remettre de la course.

Puis nous avons attendu l’arrivée des marathoniens et de nos binômes respectifs ! C’est génial de pouvoir les encourager, de voir les enfants courir avec leur parents, c’est des moments forts en émotion.
Quand j’ai enfin pu apercevoir mon binôme, je l’ai rejoins sur les derniers mètres main dans la main. Il a récupéré sa fille avant de franchir la ligne d’arrivée et avant d’obtenir nos médailles. Peu de temps après, Anne-Laure et Amélie franchissaient elles aussi la ligne d’arrivée.

Je garde un très bon souvenir de cette course, notamment de par son parcours mais aussi son esprit convivial ! Beaucoup de bénévoles étaient réunis et je tiens à les remercier et également les organisateurs, c’était un très beau moment.
Le parcours a l’air incroyable jusqu’à la pointe. Peut-être que je m’élancerais pour les 26 kilomètres à la prochaine édition, qui sait ?

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Garder sa motivation

Coucou tout le monde,

Je reviens vers vous avec un nouvel article consacré à la motivation. Je pense que lorsque l’on pratique la course à pied, le plus grand obstacle c’est bien la motivation. Je vous propose donc cinq conseils :

  • Courir à plusieurs :

Quand on commence la course à pied, on est souvent solitaire, mais ne restez pas dans votre coin ! Je cours avec plusieurs groupes de running sur Bordeaux et j’ai pu rencontrer des personnes formidables. C’est toujours mieux d’être accompagné d’amis quand on court, de plus on est moins tenté d’annuler une séance. A deux ou à plusieurs, l’entrainement devient plus facile, on peut papoter et on ne voit pas le temps passer ! Et puis, si vous arrivez à parler c’est que vous pouvez aussi faire mieux ! 😉
Si vous ne trouvez personne pour vous accompagner, vous pouvez vous inscrire à un club d’athlétisme. Vous serez coaché par un entraineur qualifié, ce qui peut être plus rassurant quand vous débutez.

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Plus (sessions running en groupe sur bordeaux) :
Fitmyrun : propose des sessions originales et variées ! Avec des organisateurs super sympas qui nous prodiguent de bons conseils sur la pratique de la course à pied.
A2 Running : rendez vous tous les mardi et jeudi à 19h30 au miroir d’eau, qu’importe la météo, il y aura toujours des motivés !
Dubndiducrew : communauté de femmes motivées, sessions hebdomadaire.

  • Ecouter de la musique

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Avant d’aller courir, je me prépare une playlist du tonnerre pour rester motivée tout au long de ma sortie. Dans les moments difficiles, mettre une de ses chansons préférées peut vraiment aider.
Lors de mon premier semi-marathon, que j’ai couru aux côtés d’Amélie, elle portait un brassard avec sa musique : on pouvait profiter à la fois de la musique mais aussi des encouragements. Pendant les moments difficiles elle me mettait ma musique préférée : Middle de DJ Snake pour me booster !

  • Se fixer un objectif

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Rien de mieux que de se fixer un objectif raisonnable et à votre portée afin de rester motivé et de progresser. Vous pouvez y aller petit à petit et viser une course. Ou tout simplement vous fixer de « petits » objectifs, par exemple, vous pouvez allonger une sortie, courir plus souvent ou gagner en vitesse. Le secret c’est la régularité !

Pourquoi pas s’inscrire à une course avec des amis ?

Tenir un cahier d’entrainement où vous répertoriez vos sorties running peut vous aider à suivre vos objectifs. Faites le décompte des kilomètres parcourus dans le mois, ou encore constatez l’évolution de votre chrono vous permet de suivre votre progression. Lorsque vous atteignez vos objectifs, vous ressentirez un sentiment de fierté qui vous poussera à vous dépasser.

  • C’est bon pour la santé !

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La pratique de la course à pied apporte un bon nombre de bienfaits : améliore la circulation sanguine, le transit et diminution du risque des maladies cardio-vasculaires, d’arthrose, de dépression et d’insomnie. De plus, cette pratique permet d’évacuer le stress et la pression, lors de l’effort notre cerveau secrète des endorphines (morphine naturelle) qui contribuent à une sensation de bien-être.

La course à pied est bénéfique autant pour le physique que le mental.

  • S’équiper

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Quoi de mieux, que porter à votre séance la nouvelle paire de basket ou la toute dernière tenue que vous vous êtes acheté. Et oui, maintenant on court branché !
Vous pouvez aussi vous équiper d’une montre GPS qui mesure le nombre de kilomètres parcourus, le temps et la vitesse de la sortie ou encore de la fréquence cardiaque (si équipé d’un capteur). Il existe toute une gamme de prix et certaines sont accessibles. Pour ma part j’ai craqué sur le Forerunner 235 de chez Garmin.

 

Et vous, quelles sont vos astuces pour rester motivés ? 

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TEST : Garmin Forerunner 235

Bonjour à tous et à toutes,

J’utilise la montre Forerunner 235 de GARMIN depuis bientôt 4 mois. Je me suis dit qu’il était temps que je vous en parle. Je l’ai eu comme cadeau de Noël par mes parents qui commençaient à se rendre compte que j’étais de plus en plus intéressée à la pratique de la course à pied.

Présentation de la Garmin Forerunner 235

La montre est équipée du suivi d’activité : cela compte le nombre de pas quotidiens, la distance, l’analyse du sommeil et bien d’autres. Je porte ma montre Garmin Forerunner 235 jour et nuit à mon poignet, mais pas que, elle m’accompagne à mes séances de natation, également à mes sorties running. Je me suis fixée un objectif quotidien de 8 000 pas, c’est assez amusant de faire la « compétition » avec mon papa et de voir qui respecte son objectif.  🙂

Montre Forerunner 235 GARMIN

Il y a également les Smart Notifications (SMS, appels, e-mails…), c’est très pratique quand on aime être relié à son portable. Je m’en sers assez rarement car la batterie de mon portable s’use rapidement en mode bluetooth. Mais aussi, on peut y trouver son calendrier et la météo !

Utilisation sportive de la Garmin Forerunner 235 – course à pied

Parlons running ! La Garmin Forerunner 235 a différentes données de course : calcul de la distance parcourue, l’allure (instantanée), le temps et la fréquence cardiaque au poignet. Le dernier point est plutôt intéressant, pas besoin de ceinture.

Portrait Montre et Coiffure

J’ai apprécié pouvoir programmer mes entrainements, notamment les séances de fractionnées. On peut facilement créer des intervalles de course, de récupération ou de repos en indiquant une durée, une distance et une cible : FC, allure/vitesse ou cadence. C’est vraiment pratique, surtout qu’on nous propose différents calendriers d’entraînement gratuitement.
Il y a vraiment toute une panoplie de fonctionnalités vraiment sympa. Par exemple, une estimation de la VO2Max, un prédicateur de courses, une aide à la récupération, et nos records personnels.

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Le logiciel Garmin Connect accompagne maintenant toutes les montres GARMIN et couple toutes les données de vos gadgets de la marque. Le logiciel est disponible sur Windows et Mac, mais vous pouvez aussi retrouver l’application Garmin Connect sur l’App Store. Vous retrouverez sur cette plateforme tous vos résultats détaillés une fois votre montre synchronisée. L’avantage avec la Garmin Forerunneur 235, c’est qu’elle se synchronise automatiquement. Cette plateforme est riche et intuitive. J’ai même rajouter un widget pour le chronomètre !

Synchronisation Garmin Connect

En plus du profil sportif « course« , la montre propose aussi des activités comme « course en salle« , « vélo » ou même « autres« .
Je pratique principalement la course à pied, et une à deux fois par semaine je vais à la natation. La montre étant étanche à 50m, je peux l’emmener avec moi lors de mes séances de natation. Je sélectionne donc l’activité « Autre » et la distance parcourue est souvent fausse. C’est aussi dommage de ne pas retrouver mes données dans l’onglet Natation de Garmin Connect.

Bilan de l’utilisation de la montre Garmin Forerunner 235 

Vraiment ravie de cette montre (merci papa et maman) ! J’adore le design, et moi qui aie un petit poignet, je ne supporte pas les grosses montres et celle-ci me convient très bien. Je la porte durant toutes mes courses, j’apprécie de pouvoir avoir mon allure instantanée et de pouvoir me programmer des séances d’entraînement. Concernant l’autonomie, elle tient vraiment bien, je la porte au quotidien.

Je ne trouve que peu de point négatif à vous présenter… Pour moi, ça serait seulement le fait qu’elle ne présente pas d’option « natation ».

Je pense qu’elle convient vraiment à tout type de runner : du débutant au confirmé.

Et vous, utilisez-vous une montre de sport pour la course à pied ou d’autres sports ? 

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CONCOURS PAR ICI

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Compte-rendu : Semi-marathon de Bordeaux – 9 Avril 2016

Je suis Semi-Marathonienne, ça y est !

Il y a quelques mois déjà, alors que je débutais la course à pied, mes amis me demandaient si je participerais au Semi-Marathon de Bordeaux. A ce moment là, je trouvais que c’était trop tôt pour moi pour y participer.

Mais le running m’a apporté de belles rencontres, notamment celle de Amélie que j’ai rencontré lors d’une session du Dubndiducrew dont elle est ambassadrice sur Bordeaux. Elle m’a poussé et accompagné à faire ma première sortie longue et dépasser les 10km, on a fait 13,8km le 22 Novembre 2015. Ca s’est très bien passé, j’en étais vraiment contente et je me suis rendue compte de tout mon parcours ainsi que de toute ma progression depuis Août 2015.

Et c’est là qu’au mois de Février, elle m’annonce qu’elle a réussi à m’obtenir un dossard grâce à Bio’c’bon pour le Semi-Marathon de Bordeaux. J’étais vraiment contente, ça me donnait enfin un objectif !

  • PREPARATION

Je me suis donc mise à la préparation : on effectuait quelques sorties toutes les deux ou je rejoignais l’association A2 Running lors de leurs sorties longues le weekend (où Amélie ne pouvait pas m’accompagner à cause de sa douleur au genoux).

Au programme, j’avais une sortie de 45minutes à 1heure, une sortie de travaille de VMA type fractionné et une sortie longue par semaine. C’est Manu, rencontré lors d’une sortie longue organisée par A2 Running, qui m’a donné un programme à suivre.

Résultat : mon entraînement jusqu’au semi a été plutôt chaotique. Je suis tombée malade, le mauvais temps et une douleur au mollet… Tout ces petits tracas ont fait que je me suis arrêtée plusieurs jours pendant ma préparation.

  • VEILLE DU SEMI

Nous nous sommes rejoint avec Amélie la veille afin de récupérer nos dossards et notre haut au couleur de Bio’c’bon. On en a aussi profité pour goûter les jus bio préparés sur leur stand, plein de bonnes vitamines !

Récupération Dossards

  • JOUR J

Réveil à 8h30, je prends une bonne petite douche et je file chez Amélie. Elle nous a préparé une montagne de pancakes ! J’ai apporté des fruits rouges frais et la pâte à tartiner. La journée commence par un bon petit déjeuné aux alentours de 10h, je suis en pleine forme et heureuse de pouvoir partager ma journée avec elle.

On part récupérer mon copain, Kévin, qui vient m’encourager pour l’occasion et on rentre chez moi, où ma maman nous prépare un bon plat de pâtes et d’escalope de poulet au curry pour 15h.

La journée passe lentement, on réfléchit à notre tenue, au parcours, là ou mes parents doivent se placer pour nous encourager et surtout : on croise les doigts pour avoir le beau temps !

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Finalement, vu le temps, on opte pour un haut à manches longues en dessous du haut Bio’c’bon, un legging, mes booster et pour moi qui suis tout le temps désaltérée le Camelbak d’Amélie rempli à moitié.

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A 19h nous sommes toutes les deux prêtes et sur la ligne de départ. Il y a tellement de coureurs et de personnes présentent pour nous encourager à notre départ, c’était vraiment impressionnant. Nous étions dans le SAS G (2h05 et plus), on ne pouvait même pas apercevoir l’arche de départ. Finalement à 19h25 on s’élance ! J’aperçois au loin mon Kévin, puis mes parents, ma soeur et mes amis venu m’encourager pour ce départ ! J’étais prête à tout donner.

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Avant le premier ravitaillement, je ne sens plus mon sang circuler dans mon pied gauche, je m’arrête 2 secondes pour essayer de voir si ma chaussette ou mes manchons booster me coupent la circulation mais ça ne s’arrange pas, Amélie me dit de penser à autre chose et de continuer à courir. On passe le pont de Pierre et j’aperçois Adrien et Jesse qui nous encouragent à fond, puis un « Allez les filles » de Cécile du Crew et on croise le papa d’Amélie. On entame la montée cours Victor Hugo, Amélie me donne des conseils et on parvient à la fin, puis j’entends un « Allé Juju » de Camille, une amie que je n’avais pas vu depuis des mois. On arrive au deuxième ravitaillement, je reste sur le même côté et je continue, pendant qu’Amélie me récupère de quoi me booster.

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Je sens que plus les kilomètres s’accumulent, plus je commence à avoir du mal et mon allure descend en conséquent. Vers le 13ème km je suis prise d’une crise d’angoisse, ma trachée se ressert et je n’arrive plus à respirer, je tapote sur l’épaule d’Amélie pour m’arrêter et reprendre mon souffle. Il était hors de question que je m’arrête là, donc on repart lentement, mais sûrement ! J’ai encore besoin de marcher au 16ème kilomètre, mais des passants m’encouragent à ne pas baisser les bras et je reprends en trottinant. Amélie me répète de ne pas m’arrêter, m’encourage à fond et me passe la même musique que j’adore !

Et là, je crois que c’était le plus dur du parcours : la montée du grand théâtre. Dès le début Adrien et Jesse sont là à crier et à nous encourager, ça me donne du courage déjà ! Puis je continue la montée, toujours aux côtés d’Amélie, et je vois mon chéri et mes amis de la fac. Impossible que je m’arrête là en pleine montée, je continue, et mes parents et ma sœur se trouvent en haut pour m’applaudir et m’encourager à continuer. Ensuite il ne reste plus que quelques kilomètres, je continue doucement et je prends le temps de bien respirer. On passe porte Dijeaux et j’aperçois l’équipe d’A2 Running qui me disent que c’est bientôt la fin et qu’il ne faut rien lâcher. J’aperçois enfin l’arche d’arrivée, je me souviens de la phrase d’Amélie : « Dès qu’on voit l’arche, on commence à accélérer », j’augmente mon allure et je l’entends m’encourager, je fini donc en sprint jusqu’à l’arrivée ! Je fais un gros câlin à Amélie, on nous distribue notre médaille et on va retrouver nos parents pour les photos.

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Je suis vraiment contente d’avoir pu courir mon premier Semi-Marathon avec Amélie qui a été là tout au long pour m’encourager et me motiver à fond. Je remercie aussi mes parents, ma sœur, mon chéri et tous mes amis qui on était présent : Lath, Matthieu, Romain, Adrien, Jesse, Marion, mais aussi tout ceux qui m’ont envoyé un petit message pour me souhaiter tout plein de courage. Et un grand merci aux inconnus qui ont crié mon nom. Savoir qu’il y a des gens qui vous soutiennent, ça aide vraiment et ça vous porte. Je remercie aussi les bénévoles (je pense à ma copine Mélany), qui ont fait un super travail, que ce soit sur le parcours, pour leur encouragements mais aussi les ravitaillements.

 

Merci à Bio’c’bon de nous avoir permis de courir ensemble, Amélie et moi.

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