#NIKEUTILITY // Go Sport Crew

Le premier week-end de Novembre, j’ai retrouvé le #GoSportCrew à Font-Romeu afin de découvrir la nouvelle collection Nike Utility

Cette gamme colle parfaitement avec mon objectif actuel : retrouver mon niveau et ma routine d’avant blessure. Pour cela, il me faut affronter la période hivernale et on sait que c’est souvent compliqué niveau motivation et équipement.

Test de la collection Nike Utility

Au cours du séjour, nous avons donc pu mettre à l’épreuve la nouvelle collection Nike.

Découverte du CNEA

Samedi matin, nous nous sommes rendu au CNEA, centre d’entraînement en altitude pour les sportifs de haut-niveau. Nous avons commencé par un réveil musculaire suivis de quelques tests : hauteur des sauts et temps de contact au sol. 
Ensuite, nous sommes allées dans une salle hypoxique, c’est l’équivalent d’une altitude de 3000m. Je me suis rendue compte que je ne me « connaissais pas ». J’entends par là ma fréquence cardiaque ou encore ma VO2Max que je peux mesurer grâce à ma montre mais que je ne consulte jamais.

J’ai donc réalisé de nouveaux tests afin de mieux me connaître et adapter mon plan d’entraînement. Nous avons déterminé la fréquence cardiaque et l’allure à laquelle je devrais m’entraîner, proportionnellement aux donnés obtenus à 3000m d’altitude.

Au cours de cette mâtinée, j’ai appris énormément de choses ! Ce qui m’a été le plus pertinent était de savoir qu’on pense toujours à courir vite alors que pour progresser, il faudrait courir beaucoup plus lentement. Les athlètes s’entraînent à 80% dans cette zone-là. Il faudrait donc regarder sa fréquence cardiaque, être capable de discuter pendant son run afin de pouvoir progresser en course à pied. 
Par exemple, si vous voulez perdre du poids, le bon moyen est de courir pendant 45 minutes à cette allure. D’après Nicolas, c’est beaucoup plus efficace !

Running à la montagne

Après une après-midi détente aux thermes, c’était le moment de mettre à l’épreuve la collection Nike Utility
Nous sommes donc parties au coucher du soleil pour une sortie running à la montagne. Les paysages étaient juste magnifiques ! C’était la première fois que je courrais à la montagne et surtout entourée de neige.. 
Pourtant, une fois équipée, je ne me rendais pas du tout compte de la température extérieur. J’y suis allée franchement dans la neige pour tester jusqu’au bout et je suis ressortie les pieds au sec 🙂 Les chaussures sont déperlantes et ne laisse pas passer l’eau, de même pour le coupe-vent et une partie du legging ! 

Découvre la collection NIKE UTILITY

Un grand merci à GO SPORT et NIKE pour ce week-end de folie !

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Périostites tibiales : retour sur ma blessure

Vous êtes nombreux à me poser des questions sur mes périostites tibiales : Qu’est-ce que c’est ? Comment les soigner ? Comment reprendre la course à pied ? Etc.

J’ai donc décidé de vous écrire cet article pour vous expliquer tout mon parcours depuis ma blessure. Il m’a fallu plus de deux mois pour y venir à bout ! Après une blessure, c’est toujours dur de reprendre comme avant car il y a toujours la peur de ressentir à nouveau la douleur. Mais à l’heure où je vous écris, je n’ai toujours pas ressenti ces douleurs. Lors de ma dernière visite chez mon kiné, il m’a confirmé que mes périostites tibiales étaient enfin soignées

(Liste des points clés à la fin de l’article)

En tout cas, un grand merci à vous pour votre soutien tout au long de ma blessure ! 

Qu’est-ce que c’est qu’une périostite ?

La périostite est l’inflammation du « périoste », une membrane fibreuse situé en périphérie de l’os. Cette inflammation est causée principalement par les impacts provoqués lors de la course à pied. Cette douleur survient dans plusieurs cas : une reprise trop poussée en debut de saison ou encore un entrainement trop intensif. 

Comment ça s’est déclenché ?

C’est lors d’une sortie avec un ami, mi-Mai, qu’une grosse douleur m’a figé au niveau du tibia/mollet. J’ai essayé de continuer mais la douleur était de plus en plus forte à chaque impact, on s’est donc arrêtés.

Quelques jours plus tard, j’étais en train de courir à Paris entourée de bloggeuses, puis à Bordeaux avec une copine… la douleur me saisissait à chaque fois après 1km et je ne comprenais pas du tout ce qui m’arrivait. Et ce n’était pas tout, parce que je la sentais encore au repos ou en marchant… la douleur commençait à être insupportable. J’ai donc décidé d’écouter mon corps et de comprendre exactement d’où venait la douleur. Celle-ci était située sur l’avant de mes tibias… j’ai rapidement fait le rapprochement avec les périostites. Evidemment, je ne suis pas un professionnel alors j’ai pris rendez-vous avec le médecin du sport tout en décidant de ne plus courir jusqu’à la consultation.

En sortant du médecin, c’était ça… des périostites tibiales. En réalité, mon monde s’est un peu effondré après cette nouvelle, même si je m’y attendais. Depuis mes débuts en course à pied, j’ai rencontré beaucoup de monde, dont plusieurs personnes qui ont arrêtées la course à pied à cause de cette blessure. Alors pourquoi moi je pourrais continuer à courir ?
Heureusement, comme j’étais venue assez tôt, mon médecin était plutôt optimiste et était prêt à m’entourer des bonnes personnes et à m’accompagner !

Sur la route de la guérison des périostites tibiales

Les ordres du médecin étaient clairs : arrêt de la course à pied pendant 1 mois et reprise progressive par la suite. La périostite tibiale est une inflammation, cela permettrait d’aider à la calmer. A côté, je pouvais toujours faire de la natation, du vélo, du yoga ou encore du crossfit (en adaptant les entrainements).

J’ai dû prendre rendez-vous chez le podologue pour réaliser des semelles, que je devais porter dans un premier temps dans mes chaussures avant de courir à nouveau. Le port des semelles ne permet pas la guérision, mais la prévention de la récidive de la blessure. Mon podologue a aussi vérifié si mes chaussures étaient adéquates pour ma pratique sportive. 

Pendant ce mois, j’étais accompagnée par un kiné, avec deux rendez-vous par semaine. Ce n’est pas nécessaire pour tout le monde, mais mes périostites me faisaient mal même à la marche. Mon kiné effectuait donc un travail de « ponçage », soit à la main, avec des outils ou des ventouses. C’était très douloureux en tout cas, mais cela aide à favoriser la vascularisation et donc à calmer l’inflammation. Puis il me plaçait des électrodes et des bouillotes pendant 15 minutes. Enfin, en fin de séance, il m’appliquait de la lotion cryo. Il me faisait aussi régulièrement des cataplasmes d’argile verte, très bon contre les inflammations. J’en ai donc acheté pour m’en faire à la maison. 

Reprise de la course à pied après des périostites tibiales

Au fur et à mesure, mes douleurs étaient présentes seulement au toucher. Après les manipulations de mon kiné, j’avais des sortes de bleus sur les jambes.

Avant de reprendre la course à pied, j’ai pris rendez-vous chez le médecin du sport pour continuer mon suivi et surtout avoir sa validation quant à ma repriseLa semaine suivante, j’étais en tenue de sport et prête à m’élancer ! Mais beaucoup d’appréhensions me trottaient en tête. Ma première sortie s’est finalement très bien passée. Au début, la douleur était localisée vers le bas de mon tibia mais après cette première sortie, je sentais au toucher que la douleur avait migré en haut de mon tibia.

J’ai respecté le programme du médecin en reprenant progressivement la course à pied :

  • 2 x 15 minutes, 2 x 20 minutes, 2 x 30 minutes,… par semaine, si les douleurs ne réapparaissaient pas. (+ glaçage après course)

J’ai fait mes premières sorties toute seule pour être sûr d’écouter mon corps et d’aller à l’allure dont j’avais besoin. Je vous conseille aussi de privilégier les sols souples, plutôt que de courir sur route. 

Je suis encore suivie par mon kiné que je vois à présent une fois toutes les deux semaines pour garder un suivi. A côté, je fais des étirements au niveau de la zone. Il m’a aussi conseillé de renforcer ma chaine postérieure

Si je peux vous donner quelques conseils…

En course à pied, une blessure est très vite arrivée. Il faut donc écouter son corps, c’est très important. Dès l’apparition d’une douleur, il faut faire une pause. Si elle revient il ne faut pas hésiter à consulter un medecin. 
En effet, dans le cas d’une périostite tibiale, cela peut évoluer en fracture de fatigue ! Alors je sais que c’est compliqué de s’arrêter, mais c’est le mieux pour votre corps.

L’hydratation, boire de l’eau c’est aussi très important ! 

Je pense que ce qui m’a aidé, c’était le fait de pouvoir pratiquer le surf ou encore des séances de vélo indoor (chez Spinbreak à Bordeaux). C’était pour moi le moment où je faisais du sport et que je me vidais la tête, sans penser à mes périostites.
Je vous conseille donc de trouver un sport sans impacts avec lequelle vous pouvez alterner les séances de sport. 

Le but est de calmer l’inflammation, en résumé :

  • Arrêt de la course à pied et sports à impact pendant 1 mois 
  • Kiné 2 fois/semaine 
  • Consulter un podologue 
  • Plus : cataplasmes d’argiles, lotion cryo, glaçage de la zone inflammée 
  • Etirements, Yoga 
  • Hydratation 

J’espère avoir pu répondre à vos interrogations, et avoir pu vous aider si vous aussi vous êtes blessés. Je pense qu’il n’y a pas de solutions miracles, à part de la patience. Je vous conseille d’être bien entouré au niveau de l’équipe soignante et surtout reprendre en douceur ! 

 

Si tu as des questions, ou que tu as un retour d’expérience, n’hésite pas à me laisser un commentaire sous cet article ou m’envoyer un message.

Merci Mathilde Alba pour les photos !
Tenue : Under Armour #willfindaway

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Retour sur ma blessure

C’est la rentrée, et le blog aussi est de retour !

Pour celles et ceux qui me suivent sur Instagram, vous avez dû remarquer que j’ai été au repos forcé suite à une blessure, et ce pendant presque deux mois.

Avec mes mots, je vais tenter de vous expliquer un peu plus précisément ma blessure.

  • Début de la douleur

Début Mai, j’ai ressenti pour la première fois ma douleur sur le coté gauche de ma cuisse.

Je suis partie faire une sortie avec deux amis qui ont souhaité que nous ralentissions jusqu’à marcher. Je me suis alors rendue compte que je ne pouvais plus reprendre car je ressentais une forte douleur dans toute ma cuisse. Le lendemain, la douleur était toujours présente et je boitais.

J’ai laissé un peu moins d’une semaine avant de repartir courir seule. Au final, la douleur s’est faite ressentir après 4 km, je me suis donc arrêtée et je suis rentrée chez moi en boitant.

Une semaine plus tard, j’ai à nouveau fait une sortie, et après 2km ma douleur était encore revenue.

  • Consultations et traitement

J’ai donc pris rendez-vous avec un médecin du sport.

Mon échographie a révélé un syndrome de l’essuie glace au niveau de la hanche sans bursite associée.

Ce dernier m’a donné un mois de repos et m’a expliqué que j’avais un conflit TFL sur grand trochanter, une tendinite. Mon tendon frotte contre mon os quand je cours et cela créait une inflammation. Il m’a prescrit des séances de kinésithérapeute afin d’étirer ce muscle.

J’ai donc fait donc un traitement à onde de choc, suivis d’un travail excentrique pour étirer mon muscle.

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  • Côté sport

Après ma consultation avec le médecin du sport, je lui ai demandé si je pouvais tout de même pratiquer d’autres sports. Il m’a répondu « Tout ce qui ne te fera pas mal ».

Pour suivre les copines pendant nos sessions j’ai donc pris l’alternative du vélo. Cela me permet de ne pas être frustrée et de pouvoir participer aux sessions ! Je me suis aussi inscrite dans une salle de sport privée, où je suis suivie par Nicolas, coach bordelais.

  • Nouveau Kinésithérapeute

Mon ancien kinésithérapeute a été remplacé début Juillet. Lorsque j’ai fait ma première séance, il m’a de suite expliqué qu’il court aussi et a le même problème que moi. C’est le muscle du moyen fessier et non du TFL (car relié à la douleur du genoux). J’ai donc une tendinite du moyen fessier. Il me fait poursuivre le même traitement en faisant du renforcement et beaucoup d’étirements.

Il m’a aussi dit que je devais reprendre la course. En essayant d’abord de courir 10-15 minutes en augmentant la fréquence de mes foulées, tout en faisant attention à attaquer avec le talon et développer ma foulée le mieux possible, mais aussi me concentrer sur ma douleur.

Je dois veiller à m’étirer le plus souvent possible avec trois exercices d’étirements qu’il m’a appris pour étirer les muscles autour du moyen fessier. Cela qui donne l’information à ce dernier de s’étirer également.

  • Reprise de la course

Avec ma première séance de 15 minutes, j’ai enfin pu chausser mes baskets et redécouvrir les belles sensations de ce sport. J’appréhendais beaucoup, par peur de ressentir la douleur, mais je me suis lancée en veillant à respecter les conseils.

Puis, j’ai fait 2 sorties par semaine en augmentant progressivement de 5 minutes si je me sentais à l’aise. Si la douleur se faisait ressentir, je stagnais jusqu’à ce que je pallie à celle-ci. En écoutant mon corps j’ai réussi à trouver la vitesse à laquelle la douleur n’apparaissait pas.

Aujourd’hui, je me prépare aux 20km de Paris, autant vous dire que je ne vais pas chercher à faire un temps. Je ne veux pas reprendre trop rapidement avec un plan d’entrainement et me blesser. Je vais juste prendre du plaisir à finir cette course.

 

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